Amnesty International s’inquiète pour la liberté d’expression


L’ONG souligne, dans un rapport détaillé, « moins de 40 blogueurs, animateurs de pages Facebook très suivies, militants politiques ou défenseurs des droits humains ont été la cible de poursuites pénales entre 2018 et 2020 » dans le pays.

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Amnesty International a déploré, lundi 9 novembre, les poursuites lancées en Tunisie contre 40 internautes ces deux dernières années pour de simples critiques envers les autorités, appelant Tunis à cesser de s’en prendre à la liberté d’expression sur la base de lois « obsolètes ».

Dans un rapport détaillé (en anglais) cette organisation indique qu ‘« au moins 40 blogueurs, animateurs de pages Facebook très suivies, militants politiques ou défenseurs des droits humains ont été la cible de poursuites pénales entre 2018 et 2020 en Tunisie ».

Pour l’ONG, si « ces cas n’ont pas débouché sur une peine de prison, la convocation aux interrogatoires, les actes d’accusation et les procès eux-mêmes pour des chefs d’accusation passibles de peines de prison constituant du harcèlement et de l’intimidation à reconnaître de personnes exprimant des opinions critiques « .

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