Améliorer la qualité de l’air intérieur dans un espace de travail ou un logement : comment s’y prendre ?

En France, la pollution de l’air entraîne le décès prématuré d’environ 50 000 personnes (un chiffre largement supérieur à celui des accidents de la route). Elle favorise le développement de nombreuses maladies (maux de tête, fatigue, vertiges, problèmes respiratoires…), en particulier chez les enfants et les personnes âgées. Or, la plupart des personnes respirent en moyenne 15 000 litres d’air au cours d’une journée. D’après une étude de l’OMS, l’air extérieur est huit fois moins pollué que l’air intérieur. Les logements ou les bureaux hébergent souvent une grande concentration de polluants ayant un effet négatif sur les collaborateurs ou les personnes sensibles. Que vous soyez une entreprise ou un particulier, il importe donc de porter une attention particulière à la qualité de l’air intérieur. Comment améliorer la qualité de l’air intérieur dans ces espaces ? Dans ce guide, vous trouverez quelques conseils pour y parvenir.

Mettre en place un système de filtration d’air et contrôler la qualité de l’air

Les systèmes de ventilation et de chauffage peuvent causer l’entrée des polluants dans une résidence ou dans les locaux d’une entreprise. Ceci en raison d’un manque d’entretien des conduits ou d’un dysfonctionnement au niveau des installations. En outre, le mobilier et les matériaux de décoration et de construction peuvent libérer des composés organiques volatils (COV). C’est aussi pareil pour les fournitures de bureau (les imprimantes, les photocopieuses). Face à cette situation, il est conseillé d’installer des purificateurs d’air pour limiter la présence des polluants dans vos différents bâtiments. Il importe également de surveiller la qualité de l’air afin de prendre des dispositions adéquates en cas de sources polluantes inaccessibles ou diffuses.

Installer des purificateurs d’air

Les purificateurs d’air représentent une solution idéale pour optimiser la qualité de l’air dans une habitation ou dans un lieu de travail. Ils peuvent être fixes ou mobiles et permettent d’aspirer, de filtrer et d’éliminer les polluants présents dans l’air (bactéries, COV, allergène, particules…) de façon continue. Pour bien fonctionner, ces dispositifs sont souvent associés avec un VMC (système de ventilation mécanique contrôlée).

Néanmoins, il faut s’assurer de remplacer régulièrement les filtres pour un meilleur fonctionnement de votre appareil. En outre, vous pouvez vous rapprocher des fabricants pour connaître la composition des mobiliers et autres matériaux. Cette démarche permet de renouveler les produits dont la teneur en aldéhydes (COV) est élevée.

Ceci est particulièrement important pour protéger les salariés qui se trouvent à proximité des photocopieuses, imprimantes et autres appareils. Ces derniers dégagent une quantité importante d’hydrocarbures dans l’air. Sur les articles d’ornement et de construction, la présence des COV doit être nécessairement notifiée par un système d’étiquetage : émission forte (C), émission très faible (A+).

Examiner la qualité de l’air

Le code de travail exige aux chefs d’entreprise le respect strict des valeurs limites d’exposition professionnelle (VLEP). Il s’agit du niveau maximal de particules ou de polluants auquel le personnel peut être soumis dans un environnement de travail sans endommager sa santé. Les espaces de travail seront fermés en cas de non-respect de cette règle jusqu’à l’instauration de solution permettant de réduire l’exposition des salariés.

La majorité des personnes passent la majeure partie de leurs temps dans les espaces clos (logements, écoles, transports, crèche…). Le degré d’exposition est important dans ces établissements recevant du public (ERP). Ces derniers accueillent des personnes sensibles sur une période importante. La loi Grenelle II impose donc un contrôle de la qualité de l’air intérieur aux bailleurs et aux exploitants. En effet, la qualité de l’air peut être modifiée par la température, l’hygrométrie et le CO2.

Les appareils de mesure sont nécessaires pour accéder à ces paramètres physiques. Un taux d’humidité normal se trouve dans la fourchette de 35 à 60 % et la température idéale est comprise entre 20 et 27 °C. Des valeurs trop basses ou trop élevées engendrent une dégradation des conditions de vie et de travail. À partir de là, il est conseillé de faire appel à un professionnel comme Igienair pour mettre en place un plan de prévention efficace.

Garder votre cadre de vie ou de travail propre

La pollution extérieure peut avoir des conséquences négatives sur la qualité de l’air intérieur. En effet, les logements ou espaces de travail sont souvent implantés à des endroits où le niveau de pollution est élevé. Il s’agit des sites de production, des axes de circulation, des chantiers, etc. Ce faisant, les agents contaminants peuvent aisément entrer dans vos locaux. Il importe de nettoyer régulièrement vos locaux pour profiter d’un environnement sain.

À l’inverse, les occupants d’une résidence ou les travailleurs seront exposés aux différents problèmes de santé. Toutefois, l’utilisation de certains produits d’entretien augmente la concentration en particules ou en COV. Pour nettoyer vos différentes pièces, opter pour des produits dotés d’un label environnemental ou employer des ingrédients traditionnels (bicarbonate de soude, vinaigre blanc…).

En outre, il faut respecter les consignes d’utilisation et aérer les locaux pendant et après l’utilisation de chaque produit. Les serpillères, les chiffons ainsi qu’un aspirateur seront utiles pour retirer les poussières. Toutefois, il est conseillé de solliciter l’intervention d’un professionnel pour bénéficier d’un nettoyage optimal de vos espaces. N’hésitez donc pas à recourir aux services d’ultra propreté proposés par Igienair dans le cadre de l’amélioration de la qualité de l’air intérieur.

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