Alpine deuxième des 6 Heures de Spa, après avoir longtemps menacé Toyota


Qualifiée en quatrième position aux 6 Heures de Spa-Francorchamps, l’écurie Alpine ne s’attendait pas forcément à être concurrencée, sur un tour lancé, par les plus rapides du peloton des LMP2 aux 6 Heures de Spa-Francorchamps. Mais la vérité des qualifications n’est pas toujours celle d’une course d’endurance. Cette manche inaugurale de l’ère HyperCar a été dominée par les trois représentants de la nouvelle catégorie reine (les deux Toyota GR010 et l’Alpine A480). La marque normande s’est intercalée entre les deux protos japonais, non sans avoir longtemps menacé le constructeur nippon pour la victoire.

Les Toyota, qui avaient verrouillé la première ligne en qualification, ont pris le grand dès le départ, en profitant de l’agressivité des LMP2 qui entouraient l’Alpine pilotée par le bréslien Negrao. L’A480 a marqué un tour d’observation avant de hausser le rythme. Une communication radio a clairement marqué le point de départ: l’ordre “engine map four” a donné de l’autorité à l’A480, qui a rapidement effacé la LMP2 du team United Autosport, preuve que la marque française en avait sous le capot.

Une neutralisation heureuse pour Toyota

L’A480 du team français a d’abord semblé distancé par la cavalerie Toyota. Elle a semblé promise à la troisième marche du podium quand une première neutralisation, peu après la mi-course, l’a remis au contact de l’écurie triple championne du monde en titre. Puis l’écurie japonaise a multiplié les cafouillages (contact avec une GT, sortie de piste, mauvaise coordination aux stands …) et Toyota a fini par céder le leadership à une écurie Alpine irréprochable dans sa gestion de course, aux stands comme sur la piste. Pas forcément la plus rapide, mais la plus fiable dans toutes les composantes de l’Endurance.

L’A480 en tête, Toyota a stratégie une stratégie risquée à partir d’un ultime ravitaillement à 54 minutes de l’arrivée: miser sur une voiture capable de rejoindre le drapeau à damier avec ses 90 litres de carburant dans les réservoirs. L’histoire ne saura jamais si le paris était vraiment gagnant. Une longue neutralisation en FCY, à une demi-heure de la fin, un permis au trio Buemi-Nakajima-Hartley d’économiser le carburant sans risquer une fin de cours en mode écoconduite. Cet équipage s’impose donc avec un peu plus d’une minute sur l’Alpine, et un tour d’avance sur la seconde Toyota GR010. Le constructeur japonais, qui a tant souffert de problèmes de fiabilité de 2012 à 2017, réussit cette fois à faire gagner un nouveau modèle dès la première course. Mais Alpine, rompue à l’Endurance après huit saisons dans la très simultanée classe LMP2, a représenté une opposition plus qu’intéressante.

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