A la découverte des jeunes à fond dans leur sport : Briac Tencé, un triathlète à 300 % dans la compétition !


Après une sans compétition, le jeune Avranchina a été sélectionné pour participer aux championnats d'Europe junior.
Après une sans compétition, le jeune Avranchina a été sélectionné pour participer aux championnats d’Europe junior. (©Archives)

Briac Tencé fait partie du collectif Latitude Manche. « Ils sont jeunes, talentueux et ils ont tous un point commun : ils sont amoureux du territoire et veulent porter haut les couleurs de la Manche lors de leurs compétitions, soit 24 sportifs pour Paris 2024 », écrit le collectif qui veut aider et mettre en avant ces ambassadeurs sportifs.

Les membres de cette « famille » ont pour point commun de pratiquer des sports individuels moins médiatiques, en lien avec la beauté de notre territoire, notamment le littoral. Ils sont épaulés par l’agence émanant du conseil départemental pour la communication ou la recherche de sponsors.

Actu : Qui es-tu ?

Briac Tencé : Je suis un triathlète de 18 ans, et je suis originaire d’Avranches. Depuis quelques années, j’ai quitté la Manche pour aller vivre à Saint-Raphaël, où se trouve un pôle espoirs. C’est une grande structure d’entraînement, qui regroupe à la fois des lycéens, des universitaires … C’est un peu comme un Staps pour s’entraîner.

Ça consiste en quoi le triathlon ?

BT : Personnellement, je suis focalisé sur les épreuves de sprint. 800 mètres de natation, 20 km de vélo, et 5 km de course à pied. C’est un format assez court, la moitié de la distance olympique, et les courses se bouclent en général autour d’une heure. C’est un sport qui demande beaucoup d’entraînements, et de bonnes capacités physiologiques de base. Mentalement, il faut beaucoup de motivation pour un sport aussi difficile, et faire preuve d’abnégation.

Cliquez ici pour visualiser le contenu

Pourquoi avoir choisi le triathlon ?

BT : Mon père en faisait déjà depuis longtemps. D’une certaine manière, il m’a mis à ce sport quand j’avais à peu près 5 ans, et j’ai continué. Je n’ai jamais essayé d’autres sports parce que le triathlon me plaisait. La course me motive et m’anime, beaucoup plus que les entraînements, mais il n’y a pas le choix, il faut passer par là.

Les sponsors, ça se passe commenter ?

BT : Mon club d’Issy m’équipe pour tout ce qui concerne la partie vélo et pour la tenue. Pour la course, le magasin Sportandco d’Avranches me soutient. J’ai beaucoup de matériel avec trois sports, et je l’utilise vite. Il y a aussi Latitude Manche, bien sûr, qui m’aide. Vivre du triathlon en France, c’est seulement réservé aux meilleurs, comme Vincent Luis ou Cassandre Beaugrand.

Où peut-on te voir en compétition ?

BT : J’ai de la chance, je vais avoir un programme chargé cet été. Le week-end du 18 juin, je vais faire les championnats d’Europe juniors, à Kitzbühel en Autriche, une course en altitude. Avec mon club, je vais faire les championnats de France de 2e division. Il y aura cinq étapes un peu partout en France, entre juillet et septembre. On va essayer d’aller chercher la montée en 1re division. J’aurai d’autres championnats en août avec l’aquathlon, composé de natation et de course à pied, puis en septembre le duathlon, qui consistent en un enchaînement de vélo et de course.

La saison sans Covid, ça change quoi ?

BT : Comme dans tous les sports, beaucoup de compétitions ont dû être annulées. La saison dernière, j’ai été limité à deux cours. Cette année, je vais commencer par les championnats en Autriche, face aux meilleurs jeunes Européens. C’est dommage pour moi qui adore la compétition ! On a dû rester à la maison et adapter les entraînements, en respectant la limite d’un kilomètre pour le premier confinement. Par la suite, le fait que je sois au pôle espoirs m’a permis de m’exercer normalement.



Laisser un commentaire