1100 ouvriers étrangers réclament toujours des premiers


1100 travailleurs étrangers ont envoyé une lettre à l'émir du Qatar, le cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, fin novembre, pour réclamer leurs premières, toujours impayées plus d'un an après le début de la Coupe du monde.

Plus d'un an après le début du Mondial 2022 au Qatar et alors que le pays se prépare à accueillir en janvier prochain la Coupe d'Asie, 1100 travailleurs étrangers ayant participé aux chantiers de la Coupe du monde affirment n'avoir toujours pas reçu leurs primes, indique le média brésilien Globo Esporte, ce mardi.

Une lettre envoyée fin novembre à l'émir du Qatar, cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, et signée par le groupe d'ouvriers, réclame aux autorités du pays le juste paiement de primes auxquelles ils prétendent avoir droit.

Une inégalité avec les employés qatariens qui ont, eux, bien été payés

Toujours sans réponse pour le moment, la lettre appellerait le cheikh à « reconsidérer la décision d'exclure les étrangers du versement des primes ». Avant de poursuivre: « un geste aussi gracieux serait un exemple de reconnaissance des contributions inestimables et une défense des principes d'inclusion et de justice, quelle que soit la nationalité ».

Le millier de travailleurs étrangers estime ainsi être victime de discrimination puisque les quelques centaines d'employés qatariens qui ont travaillé, comme eux, sur les chantiers des stades ont bien reçu leurs premiers.

Et ce n'est pas la première fois que cette demande de paiement est composée, la dernière lettre en date remonterait à octobre. Envoyée au frère de l'émir, elle est aussi restée sans réponse.

Toujours selon les informations de Globo, le paiement des primes en question n'était pas formellement écrit dans leurs contrats, ni dans ceux de la main-d'œuvre locale. Néanmoins elle serait une pratique habituelle des modes de rémunération dans le monde du travail qatarien. Le salaire de base est complété par une série d'indemnités (transport, logement, frais d'équipement, nourriture et autres) qui réclame justement le groupe d'employés.

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