Zuma d’Afrique du Sud subit un nouveau revers dans un procès pour corruption | Nouvelles du monde


JOHANNESBURG (Reuters) – L’ancien président sud-africain Jacob Zuma a subi un autre revers dans ses tentatives de retirer le procureur principal de son procès pour corruption dans le cadre d’un accord sur les armes, alors qu’un haut juge a rejeté sa dernière requête devant la Cour suprême d’appel (SCA).

Zuma, évincé en 2018 après neuf ans au pouvoir, accuse le procureur de partialité à son égard.

Il a plaidé non coupable d’accusations de corruption, de blanchiment d’argent et de racket dans l’affaire de longue date concernant l’accord d’armement de 2 milliards de dollars dans les années 1990.

Zuma avait demandé au président de la SCA, le juge Mandisa Maya, de reconsidérer une décision antérieure de deux juges de la SCA et de lui permettre de faire appel d’une décision de la Haute Cour de ne pas retirer le procureur principal de l’affaire.

Mais le pouvoir judiciaire a déclaré jeudi dans un communiqué que Maya avait « émis une ordonnance statuant sur la demande ».

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Le porte-parole de la Fondation Jacob Zuma n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Le procès pour corruption de Zuma a été retardé à plusieurs reprises. Ce mois-ci, la procédure a été ajournée jusqu’à une date de tenue en août pour donner à la présidente de la SCA le temps de prendre sa décision.

(Reportage par Alexander Winning; édité par Bernard Orr)

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