Wall Street : des résultats mitigés, mais le Dow Jones établit un nouveau record -26 janvier 2024 à 17h46 HNE


Wall Street n'a pas réussi le grand chelem cette semaine : pas de 7e gain consécutif, pas de 6e clôture record d'affilée ni pour le S&P ni pour le Nasdaq (-0,35%)… mais il y a eu plusieurs lots de consolation.
Tout d'abord, la semaine s'est terminée sur une nette tendance haussière, plus de +1% pour ces 2 indices, un nouveau plus haut historique intrajournalier pour le S&P500 à 4.906.7Pts… et c'est ce qui sauve cette dernière séance de la semaine, un double record absolu intrajournalier (38 214) et record de clôture (38 109) pour le Dow Jones, célébrant symboliquement sur toutes les chaînes d'information américaines l'apogée historique de l'indice le plus célèbre et le plus ancien d'Amérique.

La course record du Nasdaq a été stoppée jeudi soir – peu après la clôture – par la chute d'Intel (-8% en fin de séance, puis -11,9% en conditions réelles vendredi), alors que l'entreprise a dévoilé des prévisions médianes de ventes de 15% en dessous des 14,2 milliards de dollars attendus par le consensus.

Intel a entraîné vers le bas les leaders du secteur tels que Nvidia (-1%), AMD (-1,7%), Broadcom (-2%) et Qualcomm (-2,4%), Microchip (-3,1%) et Applied Materials (-3,3%). .l'ETF 'SOXX' a chuté de -2,7%.
Le Nasdaq reste soutenu par AirbNb +5,4%, Comcast +2,2%, Netflix +1,7%, Amazon +1%.

Le chiffre le plus attendu de la semaine aux USA n'a pas déçu : l'indice d'inflation des prix PCE s'est établi à +2,6% en rythme annuel en décembre 2023, un rythme stable par rapport à novembre, selon le département du Commerce.

Hors alimentation et énergie, deux catégories habituellement volatiles, l'indice a toutefois reculé de +3,2% à +2,9% sur un mois, là encore conforme aux attentes, selon le cabinet fauché.

Autre chiffre très solide : les dépenses de consommation aux États-Unis ont augmenté de 0,7 % le mois dernier par rapport à novembre, sur une croissance des revenus de seulement 0,3 % en glissement mensuel, selon le ministère du Commerce.

La croissance des dépenses de consommation a donc été légèrement supérieure aux 0,5% anticipés par Jefferies, tandis que la croissance des revenus des ménages américains était tout à fait conforme aux prévisions du courtier.

Sur le front obligataire, le T-Bond à 10 ans recule (+1Pts) à environ 4,142%, tandis que le 2 ans est en hausse de +4Pts à 4,355%…. et termine la semaine sur ses plus mauvais niveaux… sans préjudice aux indices américains.

Copyright (c) 2024 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Laisser un commentaire