Violence des jeunes: l’ouverture des écoles et le sport sont le moyen de la réduire, estime Jean-Michel Blanquer


Alors que la France est connue par de nombreux faits divers de violences extrêmes chez les jeunes, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a estimé que ce phénomène serait «pire si les écoles avaient été fermées» une nouvellle fois à cause du Covid -19.

«On sait que le confinement crée des difficultés», at-il expliqué au Parisien. Face aux actes de violences mis en cause des mineurs ces dernières semaines, et dont certains conduits à la mort d’adolescents, le ministre a demandé que «c’est pour cela que les mineurs sont prioritaires dans nos approches: ouverture des écoles, collèges et lycées bien sûr ».

Il a également ajouté du sport dans cette lutte contre le fléau de la violence sur cette catégorie d’âge. «Nous rouvrirons en premier pour les mineurs les infrastructures sportives dès que les conditions sanitaires le sont», at-il indiqué. Pour rappel, les mineurs et adolescents avaient pu reprendre leurs pratiques en salle en fin d’année dernière (judo, tennis, handball, natation, gymnastique…), avant d’en être à nouveau interdits le 14 janvier.

Des actions répressives autour des établissements scolaires

Jean-Michel Blanquer estime également que la violence des jeunes doit se régler en concernant toutes les personnes pouvant intervenir dans la vie de l’enfant: ses parents, l’école, la commune, mais aussi les associations, la police et la justice. Il a également annoncer qu’une «action conjointe pour combattre le phénomène aux abords des établissements» est menée avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin.

«Cela se traduira par des actions résolues pour mettre fin à la violence et aux trafics autour des collèges et lycées», at-il indiqué. Il a également souligné que le «cyberharcèlement doit être sanctionné plus sévèrement», se félicitant que les établissements scolaires organisent de plus en plus de conseils de discipline pour ces faits.

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