Un pas vers l’innovation en matière de blockchain et de crypto-monnaie


À une époque où la transformation numérique façonne toutes les facettes de nos vies, le Kenya est à l’avant-garde, non seulement en acceptant le changement, mais en le façonnant activement. Alors que le marché des actifs numériques est en plein essor à l’échelle mondiale, le Kenya prépare également le terrain pour devenir une plaque tournante de l’innovation en matière de blockchain et de crypto-monnaie. Cette ambition transparaît dans la récente directive du gouvernement kenyan visant à réguler ce secteur naissant, visant à la fois à attirer les investisseurs et à sécuriser les investissements de ses utilisateurs. Dirigée par la Blockchain Association of Kenya (BAK), la création d'un projet de loi sur les fournisseurs de services d'actifs virtuels marque une avancée significative vers l'établissement d'un marché d'actifs numériques réglementé, sécurisé et innovant au Kenya.

Réguler pour la croissance et la sécurité

La tâche qui attend BAK est monumentale mais cruciale. Le projet de loi du fournisseur de services d'actifs virtuels vise à aborder des domaines critiques tels que licence, la protection des consommateurs, lutte contre le blanchiment d'argent (AML)et financement de la lutte contre le terrorisme (CTF). Ces mesures ne visent pas seulement à établir des règles ; il s'agit de jeter les bases d'un marché qui promet la sécurité des investisseurs et l'intégrité du secteur des actifs numériques. L'implication de la banque centrale du Kenya, la CBK, et de l'Autorité des marchés de capitaux (CMA) dans le processus de réglementation souligne l'engagement du gouvernement à répondre aux préoccupations et à promouvoir l'innovation au sein du secteur.

Renforcer l'économie numérique

Parallèlement aux efforts de réglementation des actifs numériques, le secrétaire du Cabinet kenyan des TIC, de l'innovation et de la jeunesse, Joe Mucheru, a lancé un appel clair à l'Autorité des communications du Kenya (CA) pour qu'elle réprime les opérateurs de messagerie sans licence. Alors que le nombre d’opérateurs agréés est passé de 263 en juin 2019 à 289 en juin 2021, et que les points de vente privés sont passés de 788 à 901 au cours de la même période, le paysage est mûr pour une réglementation. Le mandat de l'AC visant à éliminer les opérateurs sans licence est crucial pour protéger les consommateurs et sauvegarder les revenus. La vision de Mucheru va au-delà de la réglementation ; il envisage une économie numérique en plein essor qui non seulement crée des emplois mais favorise également les revenus en ligne pour plus de 1,2 million de jeunes.

La voie à suivre

Le parcours du Kenya vers la prospérité numérique est marqué par un impressionnant taux de pénétration internet de 85%. L'objectif ambitieux du gouvernement visant à ce que 15 millions de jeunes travaillent en ligne d'ici 2030 ne concerne pas seulement l'emploi ; cela témoigne de l'engagement du Kenya à construire une économie axée sur le numérique. Cette vision est soutenue par des cadres réglementaires solides, tant pour le marché des actifs numériques que pour l’économie numérique au sens large. En garantissant un environnement sécurisé et réglementé aux investisseurs et aux entrepreneurs, le Kenya est en passe de devenir un phare de l’innovation et de la croissance économique à l’ère numérique.

Alors que nous regardons vers l'avenir, il est clair que les mesures prises aujourd'hui par le gouvernement kenyan, la Blockchain Association of Kenya et d'autres organismes de réglementation ne visent pas seulement à naviguer dans les complexités de l'ère numérique. Il s’agit de tracer la voie vers un avenir où l’innovation prospère, où les investissements sont sécurisés et où l’économie numérique est florissante, ce qui profitera non seulement au Kenya, mais créera également un précédent pour les nations du monde entier. Dans cette entreprise, le Kenya ne participe pas seulement à la transformation numérique ; il ouvre la voie.

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