Un mélange déconcertant de drogues, de science-fiction et de justice sociale



Singularité nue est un mélange déroutant de thèmes de justice sociale, de science-fiction et de thriller policier éculé. Un défenseur public mécontent s’implique dans le braquage de drogue d’une belle libérée conditionnelle. Alors que l’univers compte à rebours pour s’effondrer inexplicablement. Rien de tout cela n’a de sens. Singularité nue aspire à la profondeur et au sens, mais arrive terriblement court. Le célèbre premier roman de Sergio De La Pava obtient une faible adaptation sur grand écran.

John Boyega joue le rôle de Casi, un défenseur public bien intentionné et vertueux à New York. Il en a marre de voir des pauvres incarcérés pour des délits mineurs. De riches criminels déposent une caution et sont libérés tandis que ses clients pourrissent injustement en prison. Il est également devenu la cible favorite d’une juge acerbe (Linda Lavin). Qui a hâte de le voir radié du barreau pour outrage.

Olivia Cooke joue le rôle de Lea, une ancienne droguée travaillant dans un stand de réclamations à la fourrière de remorquage du NYPD. Elle s’implique bêtement avec Craig (Ed Skrein), un petit revendeur qui veut désespérément acheter une voiture spécifique à la vente aux enchères de la police. Lea avoue le plan à Casi, qui la supplie de dire la vérité aux autorités. Alors que Casi continue de lutter contre une existence torturée, il commence à remarquer des changements subtils dans sa réalité environnante. Un scientifique (Tim Blake Nelson) l’avertit que le monde tel qu’il le connaît touche à sa fin. Mais son meilleur ami et collègue (Bill Skarsgård) dit qu’ils doivent saisir cette opportunité pour échapper à une vie oppressante.

Singularité nue mord plus qu’il ne peut mâcher. L’intrigue bafouille alors qu’elle part sur des tangentes bizarres. Scénariste/réalisateur Chase Palmer, le scénariste de Il dans son premier long métrage, devait concentrer ses efforts sur les parties les plus fortes du récit. Le casse aborde les problèmes de société qui tourmentent le protagoniste. Mais Palmer ne parvient pas à relier les fils narratifs au point culminant de manière significative. L’acte final se révèle ridicule avec une charge de charabia philosophique et cosmique.

Chase Palmer abuse d’Olivia Cooke dans ce film. Je suis prêt à parier qu’elle ne s’attendait pas à voir son personnage dépeint comme un escabeau. Léa est un objet sexuel volontairement manipulé par les hommes. Elle ne peut tout simplement pas arrêter de sauter dans son lit et de prendre de mauvaises décisions. Heureusement, elle a un sauveur héroïque pour la sauver de mauvaises décisions. Lea est censée être intelligente. Elle aspire à contrôler son destin, comprend clairement la gravité de ses choix, mais les fait quand même pour propulser le scénario. Cooke a une grande capacité à jouer des personnages troublés. Palmer la transforme en une performance naïve et promiscuité.

Singularité nue confond à plusieurs niveaux. Il essaie tellement d’être significatif, mais atteint exactement le contraire. Les caractères de la page sont frappants. Casi et Lea sont tous les deux endommagés. Ils sont enchaînés et désireux de rechercher la liberté à un grand prix personnel. Leur relation aurait pu être mieux explorée sans le non-sens métaphysique. Singularité nue est produit par 3311 Productions, Anton, Scott Free Productions et Wolf Films. Il est actuellement en sortie en salles limitée et sera disponible le 13 août sur demande auprès de Screen Media Films.

Les points de vue et opinions exprimés dans cet article sont ceux de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la politique ou la position officielle de Movieweb.

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