Ubisoft, à nouveau dénoncé pour « harcèlement institutionnel » devant la justice française


Ubisoft: Le syndicat Solidaires Informatique et d’anciens membres de l’entreprise française ont déposé une nouvelle plainte pour les cas d’abus et de harcèlement sexuel. Le retard de certaines de ses prochaines sorties comme Riders Republic ou le spin off Rainbow Six Extraction semble être le moindre des problèmes pour Ubisoft. Déjà l’annonce d’Assassin’s Creed Infinity révélait des problèmes internes à l’entreprise française en raison d’accusations de harcèlement et d’abus, un fantôme qui ne semble pas abandonner l’entreprise qu’Yves Guillemot commande. Ainsi, nous avons pu savoir que Ubisoft et Guillemot lui-même ont été dénoncés devant la justice française pour « harcèlement institutionnel », et c’est que selon un sondage publié il y a quelques mois, 1 sur 4 Ubisoft employés ont subi ou ont été témoins d’abus.

Les problèmes, loin d’être terminés

Cette plainte a été déposée hier devant le tribunal correctionnel de Bobigny, en présence de membres du syndicat français Solidaires Informatique et de deux anciens Ubisoft des employés. « La plainte indique Ubisoft en tant qu’entité légale pour harcèlement institutionnel, pour maintenir et renforcer un système où le harcèlement sexuel est toléré, car il est plus rentable pour l’entreprise de garder des harceleurs que de protéger ses employés », ont-ils écrit sur Twitter depuis le syndicat.

La plainte renvoie également directement à certains noms propres d’anciens Ubisoft cadres, mais aussi d’autres qui font encore partie du personnel de l’entreprise, comme le directeur créatif Serge Hascoet ou le vice-président Tommy François, qui ont démissionné de leur poste au cours de l’été 2020.

« Tout employé qui a prétendu avoir subi ou être témoin de cela et qui continue à Ubisoft a vu comment leur dossier a été rigoureusement examiné par une société tierce, après avoir pris les mesures nécessaires », a déclaré il y a quelques jours de Ubisoft dans les médias Bloomberg. « Les employés qui ont fait l’objet d’une enquête ne resteront pas à Ubisoft si les résultats sont éclairants.

Ainsi, bien qu’il y ait longtemps qu’Yves Guillemot n’avait annoncé que de profonds changements venaient en interne après ces accusations, il semble que les problèmes à cet égard soient loin d’être réglés.

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