Tour de l’Avenir – Et. 4 : Les réactions – Actualité


Ethan Vernon (Grande-Bretagne) a remporté au sprint, ce mardi, la quatrième étape du Tour de l’Avenir (Coupe des Nations Espoirs), disputée entre Provins (Seine-et-Marne) et Bar-le-Duc (Meuse) sur une distance de 183,9 kilomètres. Le Britannique a devancé Jensen Plowright (Australie) et son coéquipier Lewis Askey.
Mick Van Dijke (Pays-Bas) conserve le maillot jaune de leader (voir les classements).

Retrouvez ci-dessous les réactions par DirectVélo.

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Portrait de Antoine RAUGEL

6e de l’étape

« C’était une étape assez facile sur le papier, mais c’était difficile dans les derniers kilomètres. Il fallait vraiment frotter. Tout le monde devait être placé après la journée très nerveuse de lundi. Aujourd’hui (mardi), tout le monde était remonté et tout le monde voulait être devant, ce qui a provoqué pas mal de chutes. Moi, j’ai essayé de rester tout le temps le plus à l’avant possible pour ne pas tomber et pour être protégé en cas d’éventuelles attaques ou bordures. Même si on savait que ça n’allait pas trop bordurer non plus.

Dans le final, je viens de faire le sprint. C’est dommage parce que les gars ont bien travaillé toute la journée pour bien me placer. Mais juste dans la descente, j’étais tout seul. J’ai viré en 6e ou 7e position. J’ai attendu un peu avant de lancer, parce que c’était long. Je reviens quand même assez vite. On était tous un peu alignés à l’arrivée. C’était un peu compliqué. Je suis là pour essayer de gagner une étape. Je ne suis ni un sprinteur ni un grimpeur, mais je suis opportuniste. J’essaie d’utiliser toutes mes capacités pour essayer d’aller gagner une étape. Je sais frotter et l’arrivée était technique. J’ai bien frotté. Je pense que j’ai les moyens d’aller gagner un sprint comme ça, sur la malice et sur le placement. J’essaie… Si ça marche, c’est bien. Là, ça n’a pas trop mal marché. C’est dommage parce que je reviens vite sur la fin, mais c’est sûr que les gars devant moi sont des purs sprinteurs. Ils sont rapides. Je suis à ma place ».

Portrait de Marijn VAN DEN BERG

8e de l’étape – Maillot vert – nautre photo

« Mick van Dijke a fait le travail en tête de peloton dans la finale avec Casper van Uden dans sa roue qui devait m’emmener. Mais dans le dernier virage, on s’est fait déborder. Ce n’était pas la situation idéale. J’étais trop loin pour le sprint. Je suis un peu déçu, je n’ai pas pu faire mon sprint. Je voulais essayer de gagner encore une fois. Hier (lundi), quand j’ai gagné, j’ai fait le geste du téléphone en passant la ligne par rapport à l’an prochain car je n’ai encore signé nulle part. C’était pour rigoler mais c’était aussi un peu adressé à toutes les équipes, pas seulement Groupama-FDJ.

Demain (mercredi) j’aurai encore une chance et je veux défendre mon maillot vert. Derrière l’échappée, Enzo Leijnse a fait un gros travail. Je suis aussi déçu de ne pas gagner pour lui car il a tellement de boulot que c’est dommage de ne pas conclure par une victoire. Demain, c’est la dernière possibilité de sprint et ensuite, ce sera à Gijs (Leemreize) de jouer dans la montagne ».

Portrait de Mick VAN DIJKE

Maillot jaune

« On a fait le travail en tête de peloton pendant toute la journée. Dès le début d’étape, c’est Enzo (Leijnse) qui s’est mis à la planche. Je pense qu’il a dû rouler pendant 150 kilomètres en tête de peloton. Il est fort. On est très content de ce qu’il a fait. Plus tard, on a eu un peu d’aide des Belges. Ensuite, quand il y a eu la chute massive, les Britanniques sont arrivés aux commandes. À ce moment-là, on s’est demandé si on avait le droit de faire ça. Ce n’était pas très sportif, donc on avait arrêté de rouler à ce moment-là. Dans le final, en revanche, on se devait d’être quand même devant. On a pris la décision de boucher le trou et de jouer le sprint avec Marijn (Van den Berg). À un moment, il y a un Norvégien qui a attaqué. Puis les attaques se sont multipliées. On a alors tout fait pour que le peloton reste compact avec mes coéquipiers. J’ai participé en roulant en tête de peloton pour Marijn.

Dans l’avant-dernier virage en descente, je menais à 85 km/h. A ce moment-là, ils ont perdu ma roue. J’étais proche de boucher le trou avec l’Allemand (George Steinhauser) qui était encore en tête. J’ai continué à accompagner jusqu’au dernier virage, mais je n’avais plus mes coéquipiers dans ma roue. À la sortie du virage, je reprends l’Allemand en espérant quand même que mes coéquipiers peuvent faire le sprint. On va discuter de la stratégie à adopter demain, mais je pense que ça peut encore être une bonne journée pour nous. Ensuite, sur les étapes de montagne, on devra aider Gijs (Leemreize) le plus longtemps possible ».

Portrait de Georg STEINHAUSER

Echappé dans le final

« On est arrivé assez vite dans la dernière bosse donc j’ai voulu attaquer. J’y suis allé à fond. Je suis parti seul, malheureusement je me suis fait reprendre à cent mètres de l’arrivée. Peut-être que la prochaine fois, ça marchera. Hier (lundi), la journée a été difficile. À un moment, trois de nos coureurs ont été pris dans la même chute. On a malheureusement perdu notre sprinteur. On est assez vite rentré, mais quand il y a eu les bordures, notre leader Florian Lipowitz a perdu le contact avec le premier éventail. Je suis resté avec lui et j’ai roulé à fond. Dans les 15 derniers kilomètres, j’étais cuit. J’ai tout donné pour lui. Florian reste quand même bien placé au classement général alors on va travailler pour lui dans les jours à venir, notamment dans la montagne. On va voir jusqu’où il peut aller ».

Portrait de Philéas HANSART

Échappé

« Ce n’était pas forcément prévu que j’attaque. Je devais travailler pour mon sprinteur (Antoine Raugel, NDLR). Mais je voulais aussi me tester un peu pour voir où j’en étais, parce qu’en début de Tour j’étais un peu malade. J’ai pris un gros coup de chaud pendant le contre-la-montre par équipes, j’ai aussi chuté hier (lundi). Je n’ai pas bien récupéré. Au bout d’un moment, j’ai préféré me relever. Ils ont commencé à attaquer et j’ai préféré ne pas continuer et attendre le peloton. Je n’étais vraiment pas dans un bon jour. Je n’avais pas les jambes. Je toxinais tout de suite. Malheureusement, il y a eu une grosse chute à 30 bornes de l’arrivée et j’ai été pris dedans. J’ai réussi à rentrer et quand j’ai commencé à vouloir aider mes coéquipiers dans la dernière bosse, j’ai craqué.

Je suis un peu déçu, mais je me rattraperai. Il faut que je me rattrape pour l’équipe. Je n’aurais pas dû me lancer dans ce raid, surtout à quatre avec le Danois qui est un gros roulette. Ce n’était pas une très bonne idée de ma part, mais il fallait que j’essaie pour montrer le maillot. Demain (mercredi), ça va être repos pour moi, je pense. Je vais rester au chaud dans le peloton et voir comment l’arrivée sera faite. Si c’est encore un sprint, j’aiderai Antoine (Raugel) ».



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