Tic, Tic… Boum ! Donne vie à Broadway Brilliance of Jon Larson


Les comédies musicales cinématographiques ont connu une certaine renaissance ces dernières années, avec ce qu’il faut dire, les résultats ont été très variables. C’était donc de la musique aux oreilles des fans du genre lorsque la nouvelle a éclaté qu’il n’y avait pas seulement une adaptation cinématographique de Tic, Tic… Boum !, la fantastique comédie musicale autobiographique de Jonathan Larson en préparation, mais qu’elle était réalisée par Lin Manuel Miranda, l’icône de Broadway récompensée par le prix Pulitzer et Tony, faisant ses débuts en tant que réalisateur.

Un homme avec une connaissance intime et une appréciation du matériel source, (il a joué le rôle de Jon Larson lui-même dans un New York City Revival of Tic, Tic… Boum ! en 2014) Miranda a été un choix inspiré pour diriger cette nouvelle comédie musicale cinématographique passionnante et avec l’aide d’un who’s who des talents de Broadway et de Netflix, il a porté l’histoire émouvante et émouvante de Larson au grand écran avec aplomb, insufflant une nouvelle vie au genre Dans le processus.

Raconter l’histoire de Jonathan Larson, le pionnier de Broadway qui a révolutionné le théâtre en tant que créateur de Louer (lui-même l’objet d’une adaptation cinématographique couci-couça 2005), Tic, Tic… Boum ! voit Andrew Garfield, nominé aux Oscars et lauréat du Tony Award, incarner le rôle de Jon, un jeune compositeur de théâtre travaillant sur ce qu’il pense être la prochaine grande comédie musicale américaine alors qu’il danse entre les deux bouts en attendant les tables d’un restaurant new-yorkais et poursuivant son Broadway rêves.

Nous plongeant dans l’histoire quelques jours avant qu’il ne présente son travail de manière décisive, Tic, Tic… Boum ! présente un portrait d’un artiste sous pression intense, de sa petite amie, de son meilleur ami, de ses propres attentes et des attentes de la société. Le fait que ce conflit personnel se déroule dans le contexte d’une communauté ravagée par l’épidémie de sida ne fait qu’ajouter au sentiment d’urgence, fournissant un contexte environnemental et émotionnel à la question principale de Jon et à la principale préoccupation narrative de Tic, Tic… Boum !, que sommes-nous censés faire avec le temps dont nous disposons ?

Tic, Tic… Boum ! Donne vie à Broadway Brilliance of Jonathan LarsonCe genre de crise d’identité de la fin des années 20 a déjà fait l’objet d’innombrables films (et comédies musicales), mais la façon dont Garfield incarne la toile émotionnelle et psychologique de Jon rejoint notre connaissance -la disparition prématurée du personnage de la vie (le vrai Jon est décédé d’un anévrisme aortique soudain la veille des débuts hors de Broadway de ce qui serait son travail légendaire Rent) pour établir un sentiment de course contre la montre, une course qui semble Jon est toujours sur le point de perdre. Cette tension est astucieusement utilisée par Miranda et Garfield et amplifiée par le travail d’un casting de soutien phénoménal comprenant Alexandra Shipp dans le rôle de Susan, la petite amie de Jon qui rêve d’une vie artistique en dehors de la bulle de New York et Robin de Jesús dans le rôle de Michael, un lourd- ami généreux mais apparemment bien intentionné qui a troqué ses rêves artistiques contre la finance, pour nous amener à une compréhension intime du conflit interne de Jon.

Au cœur de la tension narrative et émotionnelle de ce film est construit autour d’un homme qui écrit une comédie musicale sur l’écriture d’une comédie musicale qui ne sera jamais réalisée. Ce processus créatif est fortement responsable à la fois de l’une des plus grandes comédies musicales de tous les temps (Louer), mais aussi la création du matériel source dont il s’inspire ne fait qu’ajouter à la fois au plaisir et à la complexité de ce qui est essentiellement une étude de personnage, avec accompagnement musical. Tandis que Tic, Tic… Boum !L’origine de ‘était une pièce à un seul personnage qui a ensuite été étoffée en une comédie musicale à trois personnages, la comédie musicale cinématographique de Miranda étend la distribution à plus d’une douzaine, permettant une portée plus large qui utilise à merveille le médium. Que ces personnages supplémentaires incluent une version fictive d’un Steven Sondheim encourageant (joué par Bradley Whitford) est l’un des quelques ajouts mémorables qui font Tic, Tic… Boum ! une montre captivante qui ne va apparemment jamais là où vous l’attendez, au moment où vous l’attendez.

Une grande partie de la licence artistique prise par Miranda et l’écrivain primé Tony Steven Levenson (Cher Evan Hansen) ajoute à l’efficacité de la pièce, avec la technique de découpage entre la recréation cinématographique de la performance originale de Jon de Tic, Tic… Boum ! et l’histoire telle qu’elle se déroule en temps réel, fournissant à la fois un objectif pour autant de chansons de Larson que possible et un caractère unique qui l’aide à se démarquer des autres comédies musicales cinématographiques.

La musique elle-même est aussi superbement produite et interprétée qu’elle est fidèle au métier de Larson, et elle montre à quel point ce projet est venu du désir sincère de Miranda de donner à l’histoire de Larson la vedette qu’elle a toujours mérité, même si l’homme lui-même n’a jamais le voir.

Une lettre d’amour à un homme, son histoire et un genre tout en un, Tic, Tic… Boum ! est un film gagnant et un puissant hommage à un changeur de jeu de l’industrie. Mettant en vedette une distribution stellaire comprenant des stars nominé aux Oscars et lauréat du Tony Award Andrew Garfield, Alexandra Shipp, nominé aux Tony Awards Robin De Jesus, nominé aux Tony Awards Joshua Henry, nominé aux Emmy Awards MJ Rodriguez, lauréat des Emmy Awards Bradley Whitford, Tariq Trotter (alias Black Thought of The Roots), Judith Light et Vanessa Hudgens, lauréate d’un Emmy et d’un Tony Award, et achetées par Brian Grazer, Ron Howard, Julie Oh et Lin-Manuel Miranda.

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