Soulignant les craintes de la flambée du COVID, l’Ouganda détecte une variante indienne, selon un responsable


KAMPALA (Reuters) – L’Ouganda a détecté la variante indienne du nouveau coronavirus, faisant craindre que la nation d’Afrique de l’Est ne subisse une recrudescence des cas au moment où son épidémie s’est atténuée, a déclaré vendredi un haut responsable de la santé.

« Oui, nous avons une personne qui a cette variante », a déclaré vendredi à Reuters Pontiano Kaleebu, chef de l’Institut ougandais de recherche sur le virus (UVRI) géré par le gouvernement.

La variante, a-t-il dit, avait été détectée ces derniers jours sur un Ougandais qui était revenu d’une visite en Inde. Il n’a pas eu immédiatement de plus amples informations.

Le porte-parole du ministère de la Santé, Emmanuel Ainebyoona, a déclaré à Reuters que le groupe de travail sur les coronavirus du pays discuterait de la situation vendredi.

Jusqu’à présent, l’Ouganda, comme de nombreux pays africains, a connu une épidémie de COVID-19 relativement modérée.

Mais les préoccupations selon lesquelles il pourrait être vulnérable à la contagion de la variante indienne sont soulignées par sa grande communauté indienne et ses relations solides entre les deux pays, car l’Inde est un exportateur majeur vers l’Ouganda.

Mardi, l’Ouganda avait signalé 41 797 infections et 342 décès, selon les données du ministère de la Santé.

Jeudi, les Centres africains pour le contrôle et la prévention des maladies ont averti que l’épidémie intense de l’Inde rappelait que l’Afrique devait rester vigilante.

Le chef de l’agence de santé John Nkengasong a déclaré que l’Union africaine convoquerait une réunion des ministres africains de la santé le 8 mai pour «mettre tout le monde en alerte».

L’Inde a signalé plus de 379000 nouveaux cas de coronavirus et 3645 nouveaux décès jeudi seulement. Il s’agit du plus grand nombre de décès signalés en une seule journée dans le deuxième pays le plus peuplé du monde depuis le début de la pandémie.

Reportage d’Elias Biryabarema; édité par Omar Mohammed et Barbara Lewis

Laisser un commentaire