Solo Maître Coq. Elodie Bonafous sur la voie de la performance. sport


Avec Tom Laperche et Gaston Morvan, ils sont trois à voir la filière d’excellence de cours au large, basée à Port-la-Forêt. Pour Elodie Bonafous (26 ans), c’est sa seconde et dernière année au sein de la structure bretonne. Avec l’équipe, sur un les moyens pour performer sur le Circuit Figaro. Je suis donc très concentré sur cette saison et je suis à préparer à prendre tout ce qui bon pour ma progression. Car la Bretonne compte continuer à naviguer sur un Bénéteau 3, en 2022. Je suis optimiste et je compte trouver des nouveaux partenaires…

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Première Skipper Océane

Elodie est la toute première Skipper Océane , de la filière bretonne. Pour les années futures, elle sait qu’elle ne sera pas en rade. Des liens ont été construits et je sais que l’on va m’aider, m’aiguiller pour qu’il y ait une suite à la fin de l’année… C’est un peu la philosophie de la filière de pouvoir donner la chance à des jeunes skippeuses. J’ai eu toutes les clés pour apprendre et progresser dans les meilleures conditions. C’est deux ans de navigation qui permet d’ouvrir des portes et de se lancer. J’ai été la première femme à ouvrir la voie…

L’excellence d’une formation

C’est pas par hasard si Elodie a choisi la Classe Figaro. Après avoir cumulé les milles en Longtze, Open 5.70, Match Racing et J80, où elle a été championne du monde, la Bretonne a changé de catégorie . J’ai navigué au haut niveau, en équipage et régate inshore, mais la course au large en solitaire m’a toujours fait rêver. Je voulais me confronter à d’autres ambitions et le Figaro, c’est là que l’on voit l’excellence, qu’il y a les meilleurs navigateurs, où il y a le plus de niveaux et la meilleure formation.

En double avec Corentin Horeau

Pour préparer cette nouvelle saison, les bateaux du CMB Bretagne sont rentrés en chantier de début décembre jusqu’à mi-janvier. Depuis fin janvier, le trio a représailles les entraînements à Port-la-Forêt. Un programme où les trois marins ont pu travailler et valider leurs points forts et améliorer leurs points faibles. Solo Maître Coq aux Sables, Sardinha Cup à Saint-Gilles et Transat en double (Concarneau-Saint-Barthélemy) avec Corentin Horeau, les trois prochains mois d’Elodie sont balisés. En naviguant avec Corentin, un skipper expérimenté, cela m’a énormément aidé pour acquérir des connaissances qui vont me permettre de franchir un petit niveau supérieur.

Rester dans le Top 15 sur l’eau

Lorsque l’on parle de petit niveau sur le championnat de France de course au large, cela représente une progression réelle. Denis Hugues, le directeur de course de la Solo Maître Coq, le confirme. Elodie a bien progressé, cet hiver et elle a (surtout) un sacré moral. Et la jeune femme de poursuivre: L’an passé, j’arrive à être dans les 10-15 premiers au début des cours, mais par manque d’expérience, et avec la fatigue, je lâchais du terrain… Cette année, j’espère tenir le rythme sur la totalité de la course et rester dans le paquet jusqu’au bout…

S’accomplir dans ses choix

Sur les parcours côtiers et techniques de lundi et mardi, Elodie sera dans son élément. Il faut savoir aller vite et bien manœuvrer pour la navigation soit fluide , explique-t-elle. Pour évaluer sa véritable progression, mesurer et quantifier les résultats des heures passées en mer, c’est la grande course au large, de jeudi à samedi, qui validera son travail hivernal. Pour connaître mon niveau de performance, je vais devoir être maître de moi-même et de mon bateau. Ensuite, il y a des skippers de référence sur le circuit, des bateaux leaders. Face à cette hiérarchie préétablie, on peut se situer. Mais le facteur le plus important, est intrinsèque. C’est arriver à accomplir ce que l’on a choisi de faire. La compétition n’étant pas que l’évaluation d’une progression.



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