Ski alpin – Coupe du monde. Slalom de Chamonix : qui sont les Français qui émergent derrière Clément Noël


Journée de slalom ce dimanche (9h30 ; 12h30) à Chamonix. Double vainqueur, Clément Noël revient en candidat à la victoire après un Schladming positif (3e). À la tête d'une bande constituée autour de lui et de plus en plus performante. Présentations.

« Clément ? C'est un des plus rapides au monde », souligne Steven Amiez. « À l'entraînement ils sont bons, ils en veulent, ils essayent de me battre », rigole Noël (26 ans), le leader du slalom français depuis maintenant six ans. Entre le champion olympique, dix victoires en Coupe du monde, et les « jeunes » qui poussent derrière, c'est donnant-donnant.

Le premier fixe le cap du très haut niveau, les suivants apportent du défi, de la folie. Troisième à Schladming après un Kitzbühel rageant (abandon en deuxième manche)… Le skieur de Val d'Isère retrouve une Verte qu'il apprécie (vainqueur en 2020 et 2021) pour aller chercher son (au moins) succès annuel.

Steven Amiez : le deuxième homme

« Steven ? Ça fait un moment qu'il a le niveau, mais il a eu un déclic », salue Noël, qui soulignait déjà en décembre « les très bons temps à l'entraînement » de son coéquipier de 25 ans.

Le deuxième de la Coupe d'Europe de slalom l'an passé a longtemps patienté avant de retrouver les points en Coupe du monde après Garmisch (17e en février2022), il sort en pleine confiance de son mois de janvier : 11e à Adelboden et Wengen, 6e à Kitzbühel et 18e à Schladming. Désormais dans les 30 au départ, il s'est imposé comme le deuxième homme.

Léo Anguenot : le feu follet

 » Leo ? Il est bien dans le haut avant de se manquer… » : constat du patron après Wengen (pas qualifié), valable à Kitzbühel (sortie de piste en première manche), avant de tomber sur un mur en lambeau à Schladming avec son gros dossard. Léo Anguenot (25 ans), qui a pris ses premiers points en slalom à Adelboden (26e) se rapproche doucement du mais après neuf départs dans la discipline.

Paco Rassat et Hugo Desgrippes : les valeurs montantes

Eux aussi encore avec des dossards élevés, Paco Rassat (25 ans, 22e à Wengen et 12e à Kitzbühel) et Hugo Desgrippes (24 ans, 24e à Madonna) ont pourtant réussi à s'inviter aux avant-postes cet hiver. Les deux apportent à la « convivialité » du groupe : « On s'entend tous bien, et ça se voit dans nos performances », assure Anguenot, pote de longue date de Desgrippes, quand Rassat et Amiez ont eux aussi une forte relation depuis près de dix ans.

À 34 ans, Victor Muffat-Jeandet (aucune qualification en cinq cours) est le plus expérimenté. Un ancien qui doit faire avec ses soucis de dossards depuis ses deux lourdes blessures consécutives. « C'est dur pour lui, mais ça va tourner », espère Noël.

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