Salon international du livre de Québec | L’UNEQ juge «indécente» la rémunération offerte aux écrivains


L’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ) juge «indécente» la rémunération offerte aux écrivains qui vont animer des ateliers dans les écoles pour le Salon international du livre de Québec (SILQ)


La Presse Canadienne

Selon l’UNEQ, les écrivains qui participent aux ateliers «On invite un auteur dans notre salon» reçoit un cachet de 75 $ par animation. C’est moins du tiers de la rémunération minimale réclamée par l’UNEQ pour la participation d’écrivains à de telles activités.

Le syndicat d’écrivains déplore que le SILQ ne l’ait pas publié pendant l’édition de la programmation. Selon l’UNEQ, le Salon du livre aurait dit qu’une augmentation de la rémunération pourrait signifier l’arrêt de mort de ces activités.

Contacté par La Presse Canadienne, le Salon international du livre de Québec a indiqué qu’il réagissait au communiqué mardi.

Le syndicat d’écrivains estime que ce différend souligne la nécessité de mieux encadrer le statut des écrivains, dans la foulée de la révision des lois sur le statut de l’artiste qui est actuellement effectué par le gouvernement québécois.

«Avec le SILQ, nous avons un parfait exemple du manque de considération et de reconnaissance du travail des écrivains et des écrivains que nous vivons trop souvent», s’est désolée Suzanne Aubry, présidente de l’UNEQ, dans un communiqué.

«Une entente collective fixant les conditions de travail des écrivains et écrivains aurait, de toute évidence, évité ce problème, qui n’est qu’un exemple de plus à inscrire à notre longue liste des situations abusives subies dans le milieu littéraire. »



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