pourquoi PSG-OM se joue à Lens


Disputé à l’étranger depuis 2009, le Trophée des champions entre le PSG et l’OM a lieu à Lens, ce mercredi (21h) en raison de la crise du coronavirus. Le stade Felix-Bollaert a été préféré à neuf autres candidats.

Il y a eu Montréal (Canada, 2009 et 2015), Radès (Tunisie, 2010), Tanger (Maroc, 2011 et 2017), Harrison (Etats-Unis, 2012), Libreville (Congo, 2013), Pékin (Chine, 2014) , Klagenfurt (Autriche, 2016) et Shenzhen (Chine, 2018 et 2019). Depuis 2009, le Trophée des champions a pris l’habitude de s’exporter à l’étranger pour promouvoir le football français. Mais le coronavirus chamboule tous les plans, dont ceux de la Ligue de football professionnel (LFP) de disputer cette affiche à l’étranger.

Le choc entre le PSG et l’OM, ​​ce mercredi soir (21h), se jouera donc à Lens. Jusqu’au printemps dernier, trois pistes étaient étudiées dont celle d’une délocalisation à Abidjan (Côte d’Ivoire) ou Minneapolis (Etats-Unis). La pandémie a rebattu les cartes et la LFP s’est donc tournée vers une solution plus locale.

« En raison des conditions sanitaires, la rencontre ne peut effectivement pas être organisée à l’étranger cette saison », expliquait le communiqué de l’instance en décembre dernier. Lens est sorti vainqueur d’une consultation lancée par la Ligue « après examen de nombreux critères dont notamment la qualité de la pelouse, les conditions d’accueil des clubs, le rendu télé et le coût de la mise à disposition du stade » .

En ces temps de crise économique, le rapport qualité-prix de Félix-Bollaert a convaincu la Ligue ainsi que les dossiers des autres candidats parmi lesquels figuraient Bordeaux, Nice, Valenciennes, Le Havre, Reims, Ajaccio et Nancy. La qualité de la pelouse, posée l’été dernier, aurait pesé dans la balance, selon La Voix du Nord, tout comme l’expérience du stade dans l’accueil de grands événements et sa capacité à muer d’une configuration de huis clos à celle de l’accueil du public.

Au moment de son choix, la Ligue misait sur le retour des supporters dans les stades. L’apparition d’une variante britannique et les chiffres de contamination toujours constantes font de nouveau sonner creux l’enceinte du Pas-de-Calais. En ces temps difficiles, la location du stade offre un petit bouffée d’oxygène dans les finances du club lensois.

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