Pfizer et BioNTech commencent une étude pour tester le prochain vaccin COVID-19


Brief de plongée :

  • Pfizer et BioNTech ont annoncé jeudi le début d’une étude de phase 1 d’un nouveau candidat vaccin COVID-19 conçu pour stimuler une réponse immunitaire plus large et potentiellement plus durable. L’étude recrutera des adultes en bonne santé qui ont pris au moins trois doses d’un vaccin à base d’ARNm et évaluera l’innocuité et l’immunogénicité du nouveau vaccin.
  • Le candidat contient de l’ARN messager qui code pour des protéines de coronavirus autres que le pic caractéristique et qui sont conservées à travers les mutations, ont déclaré les sociétés. Il est destiné à améliorer la réponse des cellules T du corps pour une immunité plus large que celle offerte par la version actuelle du vaccin de Pfizer et BioNTech.
  • L’étude est la prochaine étape pour Pfizer et BioNTech alors que les partenaires travaillent à développer de meilleurs vaccins contre le coronavirus. Ils ont récemment obtenu l’autorisation des États-Unis pour une injection de rappel reformulée conçue pour être plus efficace que la variante omicron.

Aperçu de la plongée :

L’étude intervient alors que les responsables de la santé publique restent préoccupés par le potentiel d’un temps plus froid et, potentiellement, de nouvelles variantes de virus pour pousser les cas de COVID-19 plus haut aux États-Unis.

L’adoption des injections de rappel adaptées à l’omicron de Pfizer et BioNTech, ainsi que de Moderna, est restée faible malgré une campagne gouvernementale encourageant leur utilisation. La Food and Drug Administration a également récemment autorisé un autre type de vaccin COVID-19 de Novavax à utiliser comme rappel dans des cas limités.

Toutes les entreprises ont travaillé pour adapter et mettre à jour les prises de vue afin de mieux cibler omicron. Pfizer et BioNTech ont récemment publié des données mises à jour à l’appui de leur rappel reformulé, montrant qu’il augmentait les niveaux d’anticorps omicron chez les adultes. Cependant, des données sont encore nécessaires chez les enfants et les jeunes adultes, et pour évaluer comment ces anticorps protègent contre l’infection et la maladie au fil du temps.

L’année prochaine, la distribution des vaccins COVID-19 aux États-Unis changera également, car le gouvernement fédéral a l’intention de cesser d’acheter des fournitures de vaccins en vrac. Au lieu de cela, les vaccins seront disponibles via des canaux plus traditionnels et couverts par une assurance.

En réponse, Pfizer et Moderna envisagent de facturer des prix plus élevés pour chaque dose. Pfizer envisage un prix entre 110 et 130 dollars par dose, plusieurs fois supérieur au prix effectif par dose de 25 à 30 dollars payé par le gouvernement américain dans des contrats antérieurs.

Les dirigeants de Pfizer ont toutefois souligné que les personnes assurées n’auront pas à payer de leur poche pour la vaccination.

Dans la nouvelle étude, Pfizer et BioNTech testeront leur prochain candidat vaccin aux côtés de leur rappel bivalent et compareront les réponses immunitaires à ce seul vaccin à deux volets.

Laisser un commentaire