Pfizer accepte de réviser le contrat du vaccin COVID de l’UE -FT


14 mars (Reuters) – Pfizer Inc (PFE.N) a accepté de prolonger son contrat de vaccin COVID-19 de 2023 à 2026 avec l’Union européenne, a rapporté mardi le Financial Times, citant des personnes connaissant le sujet.

Le fabricant de médicaments a proposé de réduire de 40% le nombre de doses fournies et de retarder la livraison des injections, a ajouté le rapport. Selon les conditions révisées, Pfizer demande le paiement des doses commandées qui ne seront jamais fabriquées, selon le rapport du FT.

« En travaillant ensemble, nous avons obtenu une réduction significative des doses, une prolongation de notre contrat bien au-delà de 2023 et la sécurité de l’approvisionnement au cas où davantage de doses seraient nécessaires », a déclaré la commissaire à la santé de l’Union européenne, Stella Kyriakides, dans un communiqué.

« Si nous voulons modifier les livraisons de vaccins, nous avons besoin d’un accord », a ajouté Kyriakides.

Les nouveaux termes ont été présentés aux ministres de la santé des États membres lors d’une réunion privée, selon le rapport. Ils se sont heurtés à la résistance de quatre États membres, dont la Pologne.

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Assen Medzhidiev, ministre bulgare de la Santé par intérim, a déclaré que son pays, ainsi que la Pologne, la Hongrie et la Lituanie, s’opposaient à l’accord proposé sur les excédents de vaccins.

Medzhidiev a ajouté qu’il pensait que les autres membres de l’UE ne soutiendraient pas non plus l’accord proposé dans sa forme actuelle.

« L’amendement proposé par Pfizer à l’accord Pfizer est clairement inacceptable pour nous étant donné la situation critique de l’offre excédentaire de vaccins en Bulgarie et la charge financière injustifiée pour les produits destinés à la destruction », a déclaré Medzhidiev.

« Nous appelons la Commission à revenir à la table des négociations, en tenant pleinement compte du mandat confié. Tant qu’une solution n’est pas trouvée, toutes les livraisons doivent être arrêtées », a-t-il déclaré.

Pfizer n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire.

Reuters a rapporté en janvier les pourparlers entre Bruxelles et Pfizer et son partenaire allemand BioNTech (22UAy.DE) au milieu d’une surabondance mondiale de vaccins COVID-19, l’Europe étant assise sur une offre excédentaire particulièrement importante.

Les discussions ont inclus la possibilité que Pfizer réduise jusqu’à 500 millions de doses de vaccin COVID-19 que l’UE s’est engagée à acheter cette année en échange d’un prix plus élevé.

Reportage de Philip Blenkinsopp en Belgique et Pratik Jain à Bengaluru; Reportage supplémentaire de Bhanvi Satija à Bengaluru et Maggie Fick à Londres; Montage par Maju Samuel et Bill Berkrot

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