Pas de pénurie nationale d’oxygène pour les patients COVID, selon le ministre britannique de la Santé


Des travailleurs médicaux se tiennent à côté d’une ambulance, au milieu de la propagation de la maladie à coronavirus (COVID-19), à l’extérieur du Royal London Hospital, à Londres, en Grande-Bretagne, le 11 janvier 2021. REUTERS / Hannah McKay

LONDRES (Reuters) – Il n’y a pas de pénurie nationale d’oxygène pour traiter les patients atteints de COVID-19, mais certains pourraient devoir se rendre dans différents hôpitaux lorsque la capacité locale sera épuisée, a déclaré mardi le ministre britannique de la Santé, Matt Hancock.

Hancock répondait aux rapports des médias selon lesquels certains hôpitaux rationnaient leurs approvisionnements en oxygène face à une forte demande. Ils viennent alors que les responsables de la santé avertissent que les hôpitaux sont submergés par une forte augmentation des cas graves de COVID-19.

«La limitation n’est pas l’approvisionnement en oxygène lui-même, c’est la capacité d’obtenir l’oxygène … à travers les systèmes physiques d’approvisionnement en oxygène dans les hôpitaux, et cela devient essentiellement une contrainte sur la capacité d’un hôpital individuel à accueillir plus de patients COVID», Hancock dit aux législateurs.

Cela signifiait qu’il était parfois nécessaire de déplacer les patients, généralement localement mais «occasionnellement à travers le pays, pour s’assurer qu’ils reçoivent le traitement dont ils ont besoin», a-t-il ajouté.

Faisant écho aux commentaires de Hancock, une porte-parole du National Health Service, géré par l’État, a déclaré: «Le NHS dispose de suffisamment d’oxygène pour répondre à la demande actuelle et continuera à travailler avec les fournisseurs pour gérer les besoins futurs.

La Grande-Bretagne a accéléré sa campagne nationale de vaccination pour protéger les plus vulnérables. Le Premier ministre Boris Johnson espère être en mesure d’assouplir un nouveau verrouillage national d’ici la mi-février, lorsque les groupes les plus à risque auront été vaccinés.

Reportage de Sarah Young, Paul Sandle et Alistair Smout; édité par Gareth Jones

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