Pape à SERMIG : ne jamais se lasser de construire la paix avec les jeunes


S’adressant à 300 membres du Service Missionnaire des Jeunes Italiens (SERMIG), le Pape François loue le travail inlassable du SERMIG avec les jeunes pour construire la fraternité et la paix inspirées par l’Evangile, leur rappelant que la paix vient toujours de Dieu.

Par Lisa Zengarini

« La guerre peut se faire sans Dieu, mais la paix ne peut se faire qu’avec Lui ». Le pape François a souligné ce point en s’adressant samedi aux membres du Service missionnaire italien des jeunes (« Servizio Missionario Giovani » – SERMIG), une organisation catholique qui rassemble des jeunes, des couples mariés, des familles et des religieux et religieuses engagés dans la diffusion de l’Evangile. d’espoir à travers le volontariat dans la paix et dans des projets de solidarité pour les pauvres.

Le SERMIG

Elle a été fondée à Turin, dans le nord de l’Italie, en 1964 par un couple catholique italien, Ernesto Olivero et sa femme Maria, et un groupe de jeunes qui voulaient s’engager dans une action concrète pour la justice sociale et la paix inspirée par l’Évangile.

Dans son allocution, le pape François a salué l’œuvre de SERMIG, qui, a-t-il dit, « est une sorte de grand arbre issu d’une petite graine » semée dans les années 60, notant que cette période marquée par le Concile Vatican II, a été une « période fructueuse » pour l’Église qui a vu fleurir de nombreux mouvements ecclésiaux de laïcs.

« Les fruits (de cette semence) montrent que SERMIG n’a pas fait que du militantisme, mais a laissé de la place (au Seigneur) : l’a prié, l’a adoré, l’a reconnu dans les petits et les pauvres, l’a accueilli dans les marginalisés ».

L’arsenal de la paix

Parmi les nombreux événements et initiatives promus au cours de ces près de six décennies, le Pape a souligné la transformation de l’Arsenal militaire de Turin en « Arsenal de la paix » (« Arsenale della Pace ») au début des années quatre-vingt.

Le complexe de 45 000 mètres carrés, où de nombreuses armes utilisées pendant les deux guerres mondiales ont été forgées, a été converti en un monastère urbain en 1983, qui a offert [ The dream that animates the hearts of SERMIG’s friends is the hope of a fraternal world. ]un refuge pour les hommes et les femmes en quête d’aide et un point de rencontre pour des milliers de jeunes venant d’Italie et d’autres pays pour discuter de paix et de justice, en apprendre davantage sur la consolidation de la paix et prier ensemble.

Signe de l’Evangile et fruit du rêve de Dieu

« L’Arsenal de la Paix comme les autres initiatives du SERMIG et en général toutes les œuvres des communautés chrétiennes « est un signe de l’Évangile (…), le fruit du rêve de Dieu, on pourrait dire de la puissance de la Parole de Dieu », a déclaré le pape.

« Voici le rêve de Dieu, que le Saint-Esprit porte dans l’histoire à travers son peuple fidèle. Il en a été ainsi pour vous aussi : grâce à la foi et à la bonne volonté d’Ernesto, de sa femme et du premier groupe de SERMIG, c’est devenu le rêve de nombreux jeunes.

Il a noté que l’Arsenal est devenu un lieu où se forgent désormais les « armes de la paix », c’est-à-dire « la rencontre, le dialogue, l’accueil », en apprenant aux jeunes « à se rencontrer, à dialoguer et à accueillir », autrement dit « la fraternité ». .

« Le rêve qui anime le cœur des amis de SERMIG est l’espoir d’un monde fraternel.

Pape François a donc remercié SERMIG d’avoir donné vie à ce rêve de fraternité, qu’il a voulu relancer dans l’Église et dans le monde à travers son Encyclique Fratelli Tutti, remarquant que la paix ne peut se construire qu’avec l’aide de Dieu.

Ne vous lassez jamais de construire l’Arsenal de la Paix

Il a encouragé le SERMIG à « ne jamais se lasser de construire l’Arsenal de la paix », affirmant qu’il s’agit d’un chantier en cours, comme en témoignent d’autres initiatives lancées par l’organisation catholique, notamment « l’Arsenal de l’espoir » à Sao Paulo, au Brésil, le  » Arsenal of Encounter » à Madaba, Jordanie, et « Arsenal of Harmony » à Pecetto Torinese, Italie.

En conclusion, le pape François a reconnu que « tout homme et toute femme de bonne volonté peut travailler dans les arsenaux de la paix, de l’espérance, de la rencontre et de l’harmonie », mais a insisté sur le fait que ces réalités ne peuvent être construites qu’avec l’aide de l’Esprit Saint de Dieu, soulignant la distinction de leur mission et leur vocation enracinées dans l’Evangile de Jésus.

Laisser un commentaire