Nous avons lu le livre événement de Patrick Buisson


EXCLUSIF – Le Figaro Magazine un pu lire La Fin d’un monde (Albin Michel). Dans ce premier tome d’une œuvre qui s’annonce monumentale, l’intellectuel explore les années 1960-1975 pour mieux éclairer la crise existentielle de la France d’aujourd’hui.

La chronique médiatique l’a portraituré fr «Stratège diabolique», fr «Nouveau Raspoutine», fr «Grand marionnettiste», tirant les ficelles dans l’ombre, murmurant à l’oreille des puissants… L’éminence grise, adepte du magnétophone, se rêvant en un mélange de Machiavel et Saint-Simon, a sans doute lui-même participé à la création de cette légende noire.

Il est cependant probable que l’histoire retiendra un tout autre Patrick Buisson: l’intellectuel, le sociologue, l’écrivain. Malgré ses fulgurances littéraires et conceptuelles, son précédent livre, La Cause du peuple, fut réduit par les observateurs à une charge anti-Sarkozy. La Fin d’un monde, pur livre d’histoire et premier tome de plus de 500 pages d’une œuvre qui s’annonce monumentale, devrait dissiper tout malentendu. Faire définitivement oublier le «mauvais génie» politique pour consacrer le génial penseur métapolitique.

La destruction des repères traditionnels (famille, religion), des lieux de sociabilité anciens (cafés, églises) et des ancrages locaux a marqué à l’atomisation de la société

Le bandeau rouge sur la couverture avec l’inscription «Oui, c’était mieux avant!» donne le ton. La Fin d’un monde s’inscrit

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