MTN Nigeria perd 54 millions de dollars en virements bancaires louches – IT News Africa


Provenant de TheTechieGuy (https://thetechieguy.com/)

La plus grande entreprise de télécommunications du Nigeria, MTN Nigeria et la principale filiale de MTN en termes de nombre d’abonnés, a poursuivi 18 banques au Nigeria en justice pour une série présumée de transferts non autorisés d’un montant de 53,7 millions de dollars.

Les transferts louches provenaient d’un compte qui appartiendrait à sa banque de services de paiement mobile (PSB) MoMo, qui n’a obtenu que récemment une licence dans ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Selon plusieurs publications nigérianes couvrant l’affaire, MTN Nigeria allègue que les 18 banques, partenaires des télécoms, ont transféré à tort des milliards de nairas sur 8000 comptes tenus par des clients des banques.

MTN, par l’intermédiaire de MoMo, demande actuellement une déclaration au tribunal indiquant que les dépôts de fonds appartiennent à MoMo et non aux clients des banques. Actuellement, il semble que les fonds aient été retirés des 8000 comptes clients.

Des virements depuis le compte de règlement MoMo ont été constatés le 24 mai 2022, atteignant un total de 700 000 transactions sur les comptes des 18 banques. La direction de MoMo PSB aurait alors fermé le service et demanderait des remboursements aux banques. Le service a cependant été rétabli depuis.

« Les transferts étaient dus au fait que le demandeur a subi une exploitation du système qui a conduit auxdits débits. Il n’y a pas de transaction entre le demandeur [MoMo PSB] et les titulaires de comptes destinataires qui ont justifié le transfert des fonds vers ces comptes », a déclaré Anthony Usoro Usoro, PDG de MoMo PSB, dans l’affidavit à l’appui de la poursuite.

Selon Usoro Usoro, MTN Nigeria ne demande une action en justice que parce que les 18 banques partenaires ont déclaré à la société que seule une ordonnance du tribunal leur permettrait de restituer les fonds à MoMo PSB.

«En vertu des dispositions du règlement CBN sur les services de transfert électronique de fonds instantanés (interbancaires), pris en vertu des articles 2 (D), 33 (1) 6) et 47 (2) de la loi CBN 2007, le demandeur est droit à la restitution de son argent et à la fourniture des informations qu’il exige des défendeurs », lit-on dans la plainte, vue par Tech Cabale.


Par Luis Monzón
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