MISE À JOUR 1-Les besoins de financement externe d’Oman pour 2022 déjà satisfaits


(Mises à jour avec les détails de la présentation, contexte)

Par Youssef Saba

DUBAÏ, 25 mai (Reuters) – Le ministère des Finances d’Oman a déclaré que ses besoins de financement externe pour l’année étaient satisfaits à la fin du premier trimestre, selon une présentation aux investisseurs consultée par Reuters.

Oman, très endetté, l’un des deux pays classés « poubelles » du Golfe riche en pétrole, vise à équilibrer son budget d’ici 2025. Il prévoit de réduire sa dette en pourcentage du PIB à 58 % cette année, contre 62,9 % en 2021.

« Oman pourrait stratégiquement entreprendre des exercices de financement intérieurs pour développer sa courbe de rendement », a déclaré le ministère des Finances dans la présentation.

« En 2022, vous devriez voir une augmentation progressive des émissions de dette intérieure. »

Les prix élevés du pétrole ont été une aubaine pour les finances publiques, aidant le petit producteur de brut à enregistrer un excédent budgétaire de 357 millions de rials (927,34 millions de dollars) au premier trimestre, contre un déficit de 752 millions de rials un an plus tôt.

Oman a prévu un déficit de 1,55 milliard de rials pour 2022, contre un déficit préliminaire de 1,224 milliard de rials l’an dernier et un déficit de 4,422 milliards de rials en 2020.

Il a conclu un prêt de 4 milliards de dollars en mars, refinançant un prêt de 2,2 milliards de dollars qu’il avait contracté au début de 2021. Il a remboursé 6,8 milliards de dollars d’emprunts et d’obligations jusqu’à présent en 2022, selon la présentation.

Le ministère des Finances a déclaré qu’Energy Development Oman, une entreprise publique créée en 2020, vise à être autosuffisante pour couvrir ses dépenses de fonctionnement et d’investissement.

« La nouvelle dette sera levée dans le cadre d’un cadre de gouvernance préalablement convenu avec le ministère des Finances (ministère des Finances) et le ministère des Finances donne la priorité aux projets à forte valeur ajoutée », indique la présentation.

L’encours total de la dette des entités publiques s’élève à 35,6 milliards de dollars, a indiqué le ministère, dont 17,67 milliards de dollars pour la société énergétique publique OQ, qui, selon des sources à Reuters ce mois-ci, envisageait une offre publique initiale de son réseau de gazoducs.

La société de services publics Nama Holdings avait 6,17 milliards de dollars de dettes impayées, Oman Air avait 2,97 milliards de dollars et EDO avait 2,5 milliards de dollars.

(1 $ = 0,3850 rials omanais) (Reportage de Yousef Saba; Montage par Toby Chopra et Emelia Sithole-Matarise)

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