L’UE cherche à améliorer les règles de sécurité pour les dons de sang, de tissus et de cellules


Une femme serre une balle pour maintenir la circulation sanguine tout en donnant du sang sur la scène de la discothèque fermée MAD (Moulin a Danse) lors de l’éclosion de la maladie à coronavirus (COVID-19) à Lausanne, Suisse, le 7 décembre 2020. REUTERS/ Denis Balibouse

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BRUXELLES, 14 juillet (Reuters) – La Commission européenne a proposé jeudi des règles actualisées sur le sang, les tissus et les cellules afin de mieux protéger les donneurs et les receveurs et d’élargir l’accès aux thérapies innovantes de transfusion et de transplantation.

L’exécutif européen vise à étendre les règles vieilles de 20 ans pour inclure les bébés nés d’une procréation médicalement assistée et les donneurs, y compris les 15 millions qui donnent du sang, ainsi que plus de 34 000 donneurs de cellules souches et plus de 39 000 donneurs d’ovules chaque année.

Le dépistage doit protéger les 165 000 enfants nés chaque année de dons d’ovules, de sperme ou d’embryons contre les maladies génétiques.

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Les règles mises à jour viseraient à protéger les donneurs contre l’exploitation et les risques pour leur propre santé et exigeraient un suivi et une notification améliorés des effets indésirables du don.

Ils étendraient également la surveillance à d’autres substances d’origine humaine, comme le lait maternel et le microbiote fécal qui peuvent être transplantés chez un patient pour améliorer son système digestif.

La proposition, visant à couvrir les substances d’origine humaine à l’exception des organes, viserait à harmoniser les règles dans l’Union européenne des 27 pays afin de faciliter les échanges transfrontaliers, d’améliorer l’accès des patients aux traitements et de permettre davantage d’innovation.

Chaque année, 4,6 millions de personnes dans l’UE reçoivent des transfusions sanguines, 36 000 reçoivent des greffes de cellules souches et 2 000 ont besoin de greffes de peau pour des brûlures et d’autres blessures.

La proposition vise également à garantir que le bloc soit plus autonome, avec un accès à des traitements vitaux même en cas de crise. Actuellement, l’UE importe jusqu’à un tiers du plasma sanguin dont elle a besoin, principalement des États-Unis.

Contrairement aux États-Unis, l’UE reste attachée aux dons volontaires et non rémunérés, qu’elle considère comme protégeant les donneurs de l’exploitation.

Les nouvelles règles, que le Parlement européen et les gouvernements de l’UE devront approuver, serviront de guide à l’échelle de l’UE, mais les différents pays de l’UE seront libres d’avoir des règles plus strictes.

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Reportage de Philip Blenkinsop; Montage par Edmund Blair

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