Lettre : L’accent mis sur la réduction des impôts ne tient pas compte de la façon dont le mini-budget a également touché les riches


Un commentaire sur le récent mini-budget du Royaume-Uni dans le Financial Times s’est concentré sur la façon dont l’annonce était biaisée en faveur des riches en termes de modifications fiscales (« Un ‘mini-budget’ pour ceux qui ont des revenus maximaux », Opinion, FT Money, 24 septembre)

Par définition, les riches sont riches, mais l’impact sur leur richesse a reçu moins d’attention. La baisse immédiate de la valeur de leurs obligations et de leurs actions éclipsera complètement les gains dont ils bénéficient grâce à la baisse du taux d’imposition.

C’est avant de tenir compte de l’inflation plus élevée qui en résulte, qui réduira encore leur richesse réelle, ou de l’impact de la baisse de la valeur de la livre sterling, qui fait baisser la valeur des livres dans leurs poches.

Dans le même temps, l’abandon d’une monnaie saine rendra plus probable un futur gouvernement travailliste, de sorte que les gains d’impôt sur le revenu seront de toute façon de courte durée.

Personne ne profite de ce budget, ni les riches ni les pauvres.

Le comportement autodestructeur du gouvernement britannique est basé à la fois sur l’arrogance et l’ignorance des lois de l’économie. Il résulte du fait de permettre à une infime minorité de gérontocrates de sélectionner le Premier ministre britannique.

Paul Marais
Professeur émérite de finance
London Business School, Londres NW1, Royaume-Uni

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