Lettre : Développer le charbon de Cumbrie relève du bon sens


Enfin, le FT donne la parole à la raison, en l’occurrence le directeur général de Saudi Aramco, Amin Nasser, interviewé par Roula Khalaf et Tom Wilson (entretien, 25 mai).

Les gouvernements du monde entier hésitent à accorder des licences au charbon et à d’autres entreprises à forte intensité de carbone. La communauté des investisseurs se détourne de tels projets avec une pléthore de fonds verts et écologiques. Et les banques hésitent à les financer.

Il n’est donc pas surprenant que les prix de l’énergie aient augmenté de façon spectaculaire alors que les énergies renouvelables ne parviennent pas à suivre le rythme de la disparition du carbone. Une question épineuse, mais qui mérite d’être abordée.

Ici, au Royaume-Uni, nous attendons toujours la décision finale du gouvernement sur l’autorisation de planification de West Cumbria Mining pour une mine de charbon métallurgique sous la mer d’Irlande au point de départ du fabuleux sentier « d’une côte à l’autre » d’Alfred Wainwright.

En cas de rejet, nous brûlerons du carbone supplémentaire, expédiant du charbon horriblement cher depuis l’Australie, où ils l’exploitent pour moins d’un dixième du prix auquel ils vendent cette denrée rare. Espérons que le bon sens prévaudra.

Dick Sables
Londres TW8, Royaume-Uni

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