Les provinces canadiennes terminent l’étude SMR: New Nuclear


15 avril 2021

Une étude sur la faisabilité du développement et du déploiement de petits réacteurs modulaires (PRM) au Canada, préparée à la demande des dirigeants du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan, a conclu que le développement de PRM permettrait de répondre aux besoins énergétiques domestiques et de réduire les gaz à effet de serre. émissions et positionner le Canada comme un chef de file mondial dans cette technologie émergente. La province de l’Alberta s’est jointe aux trois provinces en tant que signataire d’un protocole d’entente afin de collaborer au développement de SMR.

(Image: Gouvernement de l’Ontario)

L’étude, qui a été réalisée par Bruce Power, Énergie NB, Ontario Power Generation et SaskPower, a été officiellement demandée dans le cadre du protocole d’entente signé par les dirigeants des provinces en décembre 2019. Elle présente trois volets de propositions de projets de SMR à examiner par les gouvernements de l’Ontario, du Nouveau-Brunswick et de la Saskatchewan.

Le volet 1 propose un premier projet SMR à l’échelle du réseau d’environ 300 MW, qui serait construit sur le site nucléaire de Darlington en Ontario d’ici 2028. Des unités subséquentes en Saskatchewan suivraient, le premier SMR devant être en service en 2032. Volet 2 verrait deux SMR avancés de quatrième génération qui seraient développés au Nouveau-Brunswick, avec une première unité de démonstration ARC Clean Energy sur le site de la centrale nucléaire de Point Lepreau opérationnelle d’ici 2030, et une installation de recyclage des déchets et un réacteur de Moltex Energy Inc. au début des années 2030. Le volet 3 propose une nouvelle classe de micro-SMR conçus principalement pour remplacer l’utilisation du diesel dans les communautés éloignées et les mines. Un projet avec un réacteur refroidi au gaz Ultra Safe Nuclear Corporation de 5 MW est en cours sur le site de Chalk River en Ontario et devrait être en service d’ici 2026.

Les projets dans les trois volets avancent rapidement et tous démontrent une faisabilité commerciale et technique, selon l’étude. Le soutien fédéral, par le biais du partage des coûts et des risques, ainsi que le soutien des politiques, sera essentiel à la faisabilité du SMR; le soutien provincial, avec les gouvernements établissant des cadres politiques et réglementaires pour permettre aux SMR comme option d’énergie propre et soutenir les programmes de formation, ainsi que travailler avec les compagnies d’électricité pour assurer une surveillance appropriée du développement des projets et l’engagement du public et des Autochtones; et le soutien de l’industrie nucléaire, pour assurer une chaîne d’approvisionnement nationale solide, y compris l’extraction d’uranium, les fournisseurs nucléaires et la recherche nucléaire de premier plan au monde, ainsi que des effectifs qualifiés prêts à déployer des SMR.

Un plan stratégique conjoint, qui sera rédigé en collaboration par les quatre gouvernements provinciaux, est la prochaine étape du protocole d’accord. Cela permettra d’identifier les étapes nécessaires dans chaque volet pour respecter les engagements du projet en temps opportun tout en identifiant les principaux risques et la manière dont ils peuvent être atténués, ainsi que l’analyse politique requise pour définir clairement les exigences en matière de soutien gouvernemental. Le plan stratégique doit être terminé ce printemps.

« Nous n’atteindrons les objectifs de changement climatique que par une transition rapide vers des sources d’énergie propres. Cela nécessitera l’adoption de technologies à faible émission de carbone existantes et émergentes, y compris les petits réacteurs modulaires », a déclaré John Gorman, président et chef de la direction de l’Association nucléaire canadienne. . «En fait, pour réussir la transition vers une énergie propre, le nouveau nucléaire doit jouer un rôle de premier plan. Des initiatives comme celles annoncées aujourd’hui donnent un élan au Canada en tant que chef de file mondial dans le développement et le déploiement de ces technologies importantes.

L’Alberta adhère au MoU

L’Alberta a annoncé l’an dernier son intention de se joindre au protocole d’entente signé en 2019 par les dirigeants du Nouveau-Brunswick, de l’Ontario et de la Saskatchewan.

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Le protocole d’accord compte désormais quatre signataires (Image: @jkenney)

«L’Alberta s’est toujours engagée à offrir une énergie propre et abordable», a déclaré hier le premier ministre de l’Alberta Jason Kenney. «Les petits réacteurs modulaires sont une nouvelle technologie passionnante qui pourrait être utilisée à l’avenir pour réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre, par exemple en produisant de l’électricité pour les producteurs canadiens de sables bitumineux. Le nucléaire est la forme la plus propre de production d’électricité et avec les PRM, est maintenant plus abordable et évolutif pour une utilisation industrielle. Nous sommes ravis de faire partie de ce groupe qui contribuera au développement de la technologie canadienne des SMR. « 

Recherche et rédaction par World Nuclear News



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