Les États-Unis mènent un raid antiterroriste dans le nord-ouest de la Syrie, mais peu de détails sont fournis
Le secrétaire de presse du Pentagone, John Kirby, a déclaré mercredi soir dans un communiqué que la mission était menée par le Commandement central américain, qui contrôle les opérations et les activités militaires au Moyen-Orient.
« Plus d’informations seront fournies dès qu’elles seront disponibles », indique le communiqué.
Il n’y a pas eu de victimes américaines.
La déclaration en trois phrases n’a pas révélé de cible pour la mission d’opérations spéciales ni s’il y avait des indications de victimes civiles.
CNN a contacté le Central Command.
Dans le nord-ouest de la Syrie, les États-Unis ont ciblé à plusieurs reprises al-Qaïda et ses affiliés, le Pentagone reconnaissant qu’au moins une frappe au cours des derniers mois aurait pu faire des victimes civiles.
En septembre, l’armée a pris pour cible un haut responsable d’Al-Qaïda près d’Idlib, en Syrie, selon un communiqué du commandement central. Un mois plus tard, l’armée a mené une frappe de drone contre Abdul Hamid al-Matar, un haut responsable d’Al-Qaïda, a indiqué le Commandement central.
Et puis en décembre, l’armée a pris pour cible Musab Kinan, un haut dirigeant de l’affilié d’al-Qaïda Hurras al-Din, près d’Idlib. Le Commandement central a ouvert une enquête sur la possibilité de victimes civiles de la frappe, mais le Pentagone n’a pas été en mesure de fournir des mises à jour à l’époque.