Les anticorps du vaccin COVID-19 de Sinovac s’estompent après environ 6 mois, un rappel aide – étude


Des bouteilles de vaccin Sinovac sont vues dans un hôpital, alors que l’Indonésie mène une vaccination de masse contre la maladie à coronavirus (COVID-19), à Jakarta, en Indonésie, le 21 janvier 2021. REUTERS/Willy Kurniawan

BEIJING, 26 juillet (Reuters) – Les anticorps déclenchés par le vaccin COVID-19 de Sinovac Biotech (SVA.O) tombent en dessous d’un seuil clé d’environ six mois après une deuxième dose pour la plupart des receveurs, bien qu’un troisième coup puisse avoir un fort effet stimulant, selon une étude de laboratoire.

Des chercheurs chinois ont rapporté les résultats d’une étude d’échantillons de sang d’adultes en bonne santé âgés de 18 à 59 ans dans un article publié dimanche, qui n’a pas fait l’objet d’un examen par les pairs.

Pour les participants recevant deux doses, à deux ou quatre semaines d’intervalle, seulement 16,9% et 35,2% respectivement avaient encore un niveau d’anticorps neutralisants au-dessus du seuil six mois après la deuxième dose, selon le document.

Ces lectures étaient basées sur les données de deux cohortes impliquant plus de 50 participants chacune, tandis que l’étude a administré des troisièmes doses à un total de 540 participants.

Lorsque les participants de certaines cohortes ont reçu une troisième dose, environ six mois après la deuxième, les niveaux d’anticorps neutralisants après 28 jours supplémentaires avaient augmenté d’environ 3 à 5 fois par rapport aux niveaux observés quatre semaines après la deuxième dose, a montré l’étude.

L’étude a été menée par des chercheurs des autorités de contrôle des maladies de la province du Jiangsu, de Sinovac et d’autres institutions chinoises.

Les chercheurs ont averti que l’étude n’avait pas testé l’effet des anticorps contre des variantes plus transmissibles, et que des recherches supplémentaires étaient nécessaires pour évaluer la durée des anticorps après une troisième injection.

Reportage de Roxanne Liu et Ryan Woo Montage par Mark Potter

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