Les anti-vaxxeurs ciblés par une équipe spéciale de détectives craignant de pouvoir cibler les centres de vaccination
Une équipe spéciale de détectives de l’AFP a été désignée par le gouvernement fédéral pour surveiller les interactions en ligne du «mouvement» anti-vaccination.
Auparavant, ces interactions avaient mesuré environ 200 par jour, mais récemment, elles avaient grimpé en flèche à 6000 par jour.
Une manifestation anti-vaccination a eu lieu à Melbourne la semaine dernière, tandis qu’hier, une manifestation pacifique avec environ 200 personnes a été organisée devant le bureau du ministre de la Santé Greg Hunt.
Parmi les craintes de certains anti-vaxxers, il y a l’idée que le COVID-19 jab pourrait altérer l’ADN d’une personne.
« Il s’agit essentiellement d’un consentement éclairé », a déclaré hier l’un des manifestants devant le bureau de M. Hunt.
Près de 30 000 Australiens ont déjà été vaccinés, mais le déploiement n’a pas été sans drames.
Deux personnes âgées du Queensland ont reçu une surdose du vaccin la semaine dernière par un médecin qui n’avait pas reçu la formation appropriée.
Et 125 doses du vaccin Pfizer ont dû être jetées à Melbourne après qu’une maison de retraite pour personnes âgées ait reçu plus du double de l’approvisionnement en flacons requis.
D’autres résidents âgés de soins ont été laissés en attente après avoir pensé qu’ils devaient recevoir le vaccin la semaine dernière.
Mais le ministre de la Santé de la Nouvelle-Galles du Sud, Brad Hazzard, a déclaré qu’en dépit des batailles fédérales, il était trop tôt pour parler de la prise en charge par les États de la livraison des vaccins.
« La chose juste à dire est que nous devons donner du temps au gouvernement fédéral », a-t-il déclaré.
« Il faut s’attendre à ce que dans une situation sur 100 ans, il y ait un hoquet. »