Les agences des Nations Unies et leurs partenaires établissent un stock mondial de vaccins contre Ebola |
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La maladie à virus Ebola est une maladie grave et souvent mortelle, avec des taux de mortalité variant de 25% à 90%. Des milliers de personnes ont perdu la vie à cause de la maladie depuis la découverte du virus en 1976.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) des Nations Unies, a souligné l’importance des vaccins pour sauver des vies contre des virus mortels.
«Les vaccins contre le virus Ebola ont permis de prévenir l’une des maladies les plus redoutées au monde. Ce nouveau stock est un excellent exemple de solidarité, de science et de coopération entre les organisations internationales et le secteur privé pour sauver des vies.
Le Groupe international de coordination sur l’approvisionnement en vaccins (ICG), qui comprend l’OMS, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) et Médecins Sans Frontières (MSF), a dirigé les efforts pour constituer le , avec le soutien financier de Gavi, l’Alliance du Vaccin.
Le stock est stocké en Suisse et les vaccins sont prêts à être expédiés dans les pays pour une intervention d’urgence.
La préparation est la clé
Henrietta Fore, Directrice exécutive de l’UNICEF, a déclaré que lorsqu’il s’agissait de lutter contre les flambées de maladies, «la préparation est essentielle.»
«Ce stock de vaccins contre Ebola est une réalisation remarquable – une réalisation qui nous permettra de livrer des vaccins à ceux qui en ont le plus besoin le plus rapidement possible», a-t-elle ajouté.
L’UNICEF, au nom de l’ICG, gérera le stock et, comme pour les stocks de vaccins contre le choléra, la méningite et la fièvre jaune, sera l’organe décisionnel pour son allocation et sa diffusion.
Les flambées d’Ebola étant relativement rares et imprévisibles, il n’y a pas de marché naturel pour le vaccin, et les doses ne sont garanties que par la constitution de stocks et sont disponibles en quantités limitées.
Selon les agences des Nations Unies, 6 890 doses initiales sont disponibles pour la riposte à l’épidémie et des quantités seront ajoutées au cours des prochains mois pour porter le stock d’urgence à 500 000 doses, la quantité recommandée par les experts de la santé.
Jalon important et positif
Les partenaires MSF et IFRC, qui ont travaillé sans relâche pour arrêter les épidémies d’Ebola, ont également salué la constitution du stock.
Le Secrétaire général de la FICR, Jagan Chapagain, a rappelé l’impact dévastateur d’Ebola sur les communautés d’Afrique de l’Ouest et du Centre, ajoutant «à chaque épidémie, nos volontaires ont risqué leur vie pour sauver des vies. Avec ce stock, j’espère que l’impact de cette terrible maladie sera considérablement réduit. »
Natalie Roberts, responsable de programme à la Fondation MSF, a déclaré que le stock de vaccins contre Ebola «peut accroître la transparence dans la gestion des stocks mondiaux existants et le déploiement en temps opportun du vaccin là où il est le plus nécessaire».
Vaccin contre Ebola
Selon les agences des Nations Unies, le vaccin anti-Ebola injectable à dose unique (rVSV∆G-ZEBOV-GP, vivant) est fabriqué par Merck, Sharp & Dohme (MSD) Corp. et développé avec le soutien financier du gouvernement américain. L’Agence européenne des médicaments a autorisé le vaccin contre Ebola en novembre 2019, et le vaccin est désormais préqualifié par l’OMS et homologué par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis ainsi que dans huit pays africains.
Avant d’obtenir l’homologation, le vaccin a été administré à plus de 350 000 personnes en Guinée et lors des flambées d’Ebola de 2018-2020 en République démocratique du Congo (RDC) dans le cadre d’un protocole d ‘«usage compassionnel».
Le vaccin, qui est recommandé par le Groupe stratégique consultatif d’experts (SAGE) sur la vaccination pour une utilisation dans les épidémies d’Ebola dans le cadre d’un ensemble plus large d’outils de riposte aux épidémies d’Ebola, protège contre l’espèce d’Ebolavirus du Zaïre, qui est la plus connue pour causer des épidémies.
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