le cri du cœur de Laurie Delhostal, journaliste sportive


Depuis quelques jours, la parole se libère (enfin) dans les rédactions sportives. Et pour cause, de plus en plus de journalistes dénoncent le sexisme, voire le harcèlement moral, subissent au quotidien par leurs collègues masculins. Un fléau de la société qu’il convient de bouchon. Découverte.

dix %. C’est la part des femmes dans les rédactions sportives en France. Ce chiffre extrêmement bas prouve qu’il existe bien un problème de parité dans le monde du sport. Et ce bilan alarmant se confirme avec cette nouvelle étude mise en lumière par le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA): le temps de parole des femmes à la télévision et à la radio ne représente que 13%.

Pour mettre un terme à cette infériorisation dans les médias sportifs, six journalistes ont fondé le collectif «Femmes journalistes de sport«. Parmi elles, on retrouve Laurie Delhostal, présentatrice de «Samedi Sport» et «Dimanche Soir Sports» sur Canal +.

Interviewée par nos confrères de Simone, l’animatrice n’a pas hésité à pousser un coup de gueule bienvenu contre cette injustice qui plane dans le monde du sport. Une injustice qui, depuis plusieurs années, est occultée par la société.

Regardez (une vidéo signée Simone):

Extraits:

«Quand vous êtes seule, voire à deux, dans des réunions où il y a 35 hommes, évidemment, votre parole a peu de poids. »

«On a l’impression que les femmes sont très présentes dans le sport depuis ces dernières années parce qu’elles sont assez visibles à la télévision. Mais ce qui est important, c’est aussi ce qui se passe derrière. Et il y a très peu de femmes qui sont des journalistes ou des cheffes. »

Un témoignage qui libère la parole.



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