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Le jour où… En 2017, les débuts difficiles de LRM à la commission des lois

Chaque semaine, nous évoquons le passé en revenant sur les moments marquants des dernières élections présidentielles et législatives à travers un article du Monde. Aujourd’hui, faisons un retour en arrière de cinq ans… le 23 juillet 2017.

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A chaque législature son lot de députés néophytes, confrontés à l’apprentissage des exigences de la fabrique de la loi. Dans un article du Mondela journaliste Manon Rescan relate ainsi les débuts laborieux de la nouvelle commission des lois, interprétée par une primo-élue issue de la vague des « marcheurs »Yaël Braun-Pivet.

Mercredi 19 juillet, quelques semaines après sa prise de fonctions, cette dernière a été l’autrice d’un couac. « Croyant parler de manière confidentielle »alors qu’elle n’avait pas coupé son micro, Mmoi Braun-Pivet a ainsi affirmé, au sujet de ses collègues de La République en marche (LRM) : « On a un groupe qui dort, qui ne sait pas monter au créneau, qui est vautré. »

Avocate de formation, qui « n’a pas plaidé depuis bientôt quinze ans », la nouvelle députée des Yvelines voit sa légitimité remise en question quant à son élection au poste prestigieux qu’elle occupe. Les élus d’opposition se disent « dubitatifs sur son vrai poids dans les négociations avec les ministères » et sa connaissance du circuit législatif.

Les critiques portent aussi sur son travail lancé en commission. Pour la loi « moralisation », dont elle a souhaité être rapporteure, Mmoi Braun-Pivet a rendu « un avis ambigu, se disant « émotionnellement » favorable à un amendement exigeant des candidats aux législatives qu’ils seraient un casier judiciaire vierge, mais tant émis des réserves « juridiques » en raison des risques d’inconstitutionnalité ». « Je n’ai jamais assisté à des commissions aussi désordonnées »se désole alors le socialiste Olivier Dussopt – depuis rallié à la macronie.

L’ensemble des députés LRM n’est pas en reste. En commission, le groupe est jugé « apathique » et « brouillon ». « Ils ont semblé vouloir expédier les travaux, balayant mécaniquement l’essentiel des amendements autres que les leurs, sans pour autant perdre du temps à défendre leur position », écrit notre journaliste. Une attitude qui leur a valu une séance de recadrage à huis clos pour que ce temps de l’apprentissage ne dure pas trop longtemps.

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