Le bulletin de vote pour remplacer le service de police obtient l’accord du conseil de Minneapolis


Le conseil municipal de Minneapolis a approuvé vendredi un libellé de vote qui permettrait aux résidents en novembre de décider s’ils souhaitent remplacer le service de police.

La ville a été sous pression pour réviser son système de police à la suite de la rencontre fatale de George Floyd avec l’ancien officier de police de Minneapolis Derek Chauvin l’année dernière. Chauvin a été condamné à 22 ans et demi pour le meurtre de Floyd. Une enquête du ministère de la Justice sur les pratiques policières du ministère a aggravé cette pression.

Les membres du Conseil ont approuvé le libellé par un vote de 12 contre 1, selon l’affilié de NBC KARE de Minneapolis.

La question approuvée vendredi se lit comme suit : « La charte de la ville de Minneapolis doit-elle être modifiée pour faire grève et remplacer le service de police par un ministère de la Sécurité publique qui utilise une approche globale de la santé publique et qui comprendrait des agents de la paix agréés (agents de police) si nécessaire ? pour s’acquitter de ses responsabilités en matière de sécurité publique, la nature générale des modifications étant brièvement indiquée dans la note explicative ci-dessous, qui fait partie de ce scrutin ? »

Si la mesure passe, le service de sécurité publique serait dirigé par un commissaire nommé par le maire et nommé par le conseil municipal. Le chef de la police et le maire de Minneapolis seraient également déchus de leur pouvoir sur le département.

Le conseil municipal ne sera pas non plus tenu de financer une force de police d’au moins 1,7 employé pour 1 000 habitants ou de facturer aux propriétés imposables 0,3% supplémentaire de sa valeur chaque année pour financer l’indemnisation des employés des forces de police, ont déclaré des responsables.

Le maire Jacob Frey, candidat à sa réélection, a déclaré qu’il ne signerait pas la question du scrutin.

« Frey maintient que donner au conseil municipal de Minneapolis le contrôle des travaux de sécurité publique marquerait un revers majeur pour la responsabilité et la bonne gouvernance », a déclaré son bureau dans une déclaration à KARE. « Le maire ne signera pas la mesure, mais apprécie le travail minutieux et l’analyse approfondie effectués par le personnel de la Ville pour préparer un langage juste et précis que les électeurs pourront considérer cet automne. »

Frey a jusqu’à jeudi en fin de journée pour approuver ou opposer son veto à la langue du scrutin, selon les règles de la ville. S’il n’agit pas, la ville enverra la langue au comté de Hennepin pour impression sur le bulletin de vote.

La mesure électorale visant à remplacer le service de police de la ville a été proposée et demandée par le groupe de défense des citoyens « Yes 4 Minneapolis », qui se décrit comme une « coalition d’habitants, de voisins, d’entreprises, d’organisations, de communautés religieuses et de familles à travers le ville qui dit oui à la création d’un Minneapolis sûr pour nous tous », selon leur site Internet.

Le groupe a remis une pétition de 20 000 signatures aux responsables de la ville en avril. Les signatures ont été vérifiées par le greffe de la ville avant d’aller devant le conseil municipal.

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