L’agence française confirme Pegasus Hack, première agence gouvernementale à le faire


L'agence française confirme Pegasus Hack, première agence gouvernementale à le faire

En France, le président Emmanuel Macron faisait partie des cibles potentielles (représentation)

New Delhi:

L’agence nationale française de cybersécurité ANSSI a confirmé la présence du logiciel espion Pegasus sur les téléphones de deux journalistes du journal d’investigation en ligne du pays Mediapart, a rapporté jeudi la publication, ce qui en fait la première corroboration du scandale mondial d’espionnage par une agence gouvernementale dans le monde.

« L’étude menée par [ANSSI] sont arrivés aux mêmes conclusions que celles du Security Lab d’Amnesty International sur la réalité de l’infection Pegasus, sur ses modalités, ses dates et sa durée », a rapporté Mediapart.

Mediapart fait partie des 17 organisations médiatiques qui publient l’enquête selon laquelle le logiciel espion israélien a été utilisé dans des tentatives ou des tentatives de piratage de smartphones à l’aide de logiciels malveillants qui permettent l’extraction de messages, enregistre les appels et active secrètement des microphones.

Selon The Wire, le média indien faisant partie du consortium médiatique international, les téléphones des dirigeants de l’opposition comme Rahul Gandhi, des juges de la Cour suprême, des ministres et des journalistes faisaient partie des cibles potentielles. La controverse a alimenté des attaques abrasives contre le gouvernement par l’opposition et a conduit le Parlement dans une impasse.

Alors que le gouvernement indien a rejeté le scandale, rejetant les appels à une enquête sur l’utilisation des logiciels espions disponibles uniquement pour les gouvernements et les agences gouvernementales, la controverse a provoqué une action beaucoup plus ferme en France où le président Emmanuel Macron faisait partie des cibles potentielles.

AVERTISSEMENT:Le groupe NSO, propriétaire de Pegasus, admet qu’il s’agit d’un logiciel espion utilisé pour pirater des téléphones, mais affirme qu’il ne traite qu’avec les gouvernements et les agences gouvernementales. La société israélienne affirme qu’elle ne corrobore pas la liste de cibles potentielles rapportée par les sociétés de médias du monde entier.

Le gouvernement indien a déclaré qu’il n’y avait « aucune substance » aux informations selon lesquelles Pegasus serait utilisé par lui contre les dirigeants de l’opposition, les journalistes et autres. NDTV ne peut pas vérifier de manière indépendante l’authenticité de la liste de ceux qui auraient été ciblés.

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