L’agence de santé des Nations Unies définit une « orientation claire » pour réduire la violence en ligne contre les enfants


Dans son nouveau rapport, Ce qui fonctionne pour prévenir la violence en ligne contre les enfantsl’OMS se concentre sur les moyens de freiner le toilettage des jeunes via Internet, l’abus d’images sexuelles – et la cyberagression et le harcèlement sous forme de cyberintimidation, de cyberharcèlement, de piratage et d’usurpation d’identité.

Ce qui fonctionne présente également des stratégies et des pratiques exemplaires pour mieux protéger les enfants.

« Nos enfants passent de plus en plus de temps en ligne ; En tant que tel, il est de notre devoir de sécuriser l’environnement en ligne», a noté Etienne Krug, directeur du département OMS des déterminants sociaux de la santé.

Une action collective essentielle

Le rapport souligne l’importance de mettre en œuvre des programmes éducatifs destinés aux enfants et aux parents pour prévenir la violence en ligne.

Des études ont montré leur efficacité pour réduire les niveaux de victimisation, freiner les agresseurs et les comportements à risque associés tels que l’abus d’alcool et de drogues.

« Ce nouveau document fournit pour la première fois une orientation claire pour l’action des gouvernements, des donateurs et des autres partenaires au développement, montrant que nous devons lutter ensemble contre la violence en ligne et hors ligne si nous voulons être efficaces », a ajouté M. Krug.

Des stratégies à grande échelle

Le rapport recommande de mettre en œuvre des programmes éducatifs en milieu scolaire, de promouvoir l’interaction entre les jeunes et d’impliquer les parents.

Cela souligne également l’importance de former les jeunes à l’affirmation de soi, à l’empathie, à la résolution de problèmes, à la gestion des émotions et à la recherche d’aide, entre autres compétences.

L’OMS a souligné que les programmes éducatifs ont plus de succès avec des formats de diffusion multiples et variés tels que des vidéos, des jeux, des affiches, des infographies et des discussions guidées.

Ce qui fonctionnesoutient que des formes complètes d »éducation sexuelle peuvent réduire les agressions physiques et sexuelles – en particulier dans les rencontres en ligne, réduire la violence conjugale et lutter contre l »intimidation homophobe.

L’efficacité de l’éducation sexuelle a été confirmée dans des pays de tout le spectre du développement.

Le « danger étranger » surestimé

Des améliorations doivent être apportées dans plusieurs domaines, selon le rapport.

Compte tenu du chevauchement des problèmes et des solutions, davantage de programmes de prévention de la violence sont nécessaires pour résoudre le problème, ainsi que la prévention de la violence hors ligne.

Comme les étrangers ne sont pas les seuls ou même les principaux délinquants en ligne, il faudrait moins mettre l’accent sur le danger des étrangers.

Au lieu de cela, une plus grande attention devrait être accordée aux connaissances et aux pairs, car ils sont responsables de la majorité des infractions.

Étant donné que la recherche de romance et d’intimité en ligne sont des sources majeures de vulnérabilité, le rapport met en lumière la nécessité de mettre l’accent sur les compétences relationnelles saines.

L'UNICEF collabore avec des entreprises technologiques pour rendre les produits numériques plus sûrs pour les enfants.

L’UNICEF collabore avec des entreprises technologiques pour rendre les produits numériques plus sûrs pour les enfants.

Exploiter le bien

Qu’il s’agisse de favoriser l’apprentissage, de développer des compétences personnelles et professionnelles ou d’exprimer la créativité, Internet offre beaucoup aux enfants et aux jeunes, souligne le rapport.

Cependant, les gouvernements doivent trouver le juste équilibre entre le développement des opportunités numériques et la protection des utilisateurs contre les préjudices.

L’agence de santé des Nations Unies s’est engagée à contribuer à une meilleure compréhension de toutes les formes de violence contre les enfants et à aider à orienter la réponse internationale.

Dans le cadre de son approche de santé publique, l’OMS aide actuellement à soutenir la collecte de données sur la violence contre les enfants ; rechercher les facteurs qui peuvent augmenter ou diminuer la violence; mettre en œuvre et évaluer les interventions; et l’intensification des interventions fondées sur des données probantes, telles que celles illustrées dans INSPIRE : Sept stratégies pour mettre fin à la violence contre les enfants.

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