La police de Paradise franchit une nouvelle étape dans la technologie des caméras corporelles


Le département de police de Paradise a été l’un des premiers du comté de Butte à obtenir des caméras corporelles pour ses agents. Bientôt, les agents de la police de Paradise seront équipés de certaines des dernières technologies en matière de caméras corporelles.

Le mois dernier, le conseil municipal de Paradise a approuvé un accord pour l’achat d’un système de caméra/caméra de véhicule de 245 875 $ auprès d’une entreprise appelée Bodyworn by Utility Associates.

L’achat améliorerait le système du service de police en place depuis 2008. Mais ce n’est pas seulement l’achat d’un nouveau système de caméra corporelle qui est essentiel, car les caméras corporelles font partie de la plupart des services de police du pays.

Pour nous, ce sont les améliorations du système que cela apporte aux agents, dont l’aspect d’avoir la caméra à l’intérieur de l’uniforme plutôt qu’à l’extérieur. Cela limite la possibilité qu’il soit renversé.

Mais c’est l’aspect sensoriel de ce nouveau système qui, selon nous, est bénéfique tant pour les policiers que pour le public. Le nouveau système alerte les autres officiers, répartiteurs et administrateurs lorsqu’un officier est couché sur le dos et où se trouve l’officier. Cela peut être dû à un problème de santé ou si l’officier se bat pour sa vie. Le fait que le système envoie automatiquement un message signifie qu’un agent n’a pas besoin de demander de l’aide par radio, et c’est une bonne avancée technologique.

Ce système n’a pas non plus besoin d’un officier pour l’allumer pour qu’il fonctionne – il démarre automatiquement une fois qu’un officier a atteint la proximité de la scène vers laquelle il est envoyé.

Mais ce système fonctionne également une fois qu’un officier commence à courir ou lorsque l’officier sort son arme de l’étui. Dans ces deux cas, non seulement la caméra se déclencherait immédiatement, mais les autres officiers seraient immédiatement informés qu’un officier est soit à la poursuite de quelqu’un, soit a sorti son arme.

Ce système collecte et transfère également immédiatement les données de la caméra, ce qui permettra également de gagner du temps. Les collègues officiers n’auront pas à configurer le système d’accueil pour télécharger des preuves vidéo.

Ce système comporte également un élément de diffusion en direct afin que le chef ou toute personne choisie par le chef puisse regarder les interactions policières en direct depuis n’importe où il y a un accès Internet ou cellulaire. Et chaque officier sur les lieux saura que quelqu’un regarde à distance.

Aucune des vidéos ne peut être supprimée à moins qu’elle ne fasse partie du calendrier de conservation. Au paradis, ce calendrier de rétention est de deux ans.

Lorsque les habitants de Paradise pensent aux caméras corporelles, il est difficile de ne pas se souvenir de la fusillade de Patrick Feaster en 2015 sur un homme non armé à la suite d’un accident DUI qui a tué une jeune femme de Paradise, Darien Ehorn, 23 ans.

Dans ce cas, alors que le conducteur tentait de sortir de la voiture, Feaster a dégainé son arme et l’a pointée sur Andrew Thomas, 26 ans, et lui a tiré dessus. Thomas est décédé plusieurs semaines plus tard au centre médical d’Enloe et Feaster, qui a affirmé que la fusillade était accidentelle, a ensuite été reconnu coupable d’homicide involontaire.

Sur les lieux, bien que Thomas ait dit que Feaster lui avait tiré dessus, l’officier n’a pas informé son supérieur qu’il avait peut-être tiré un coup de feu – jusqu’à ce qu’il fasse des plans pour retourner d’où venait Thomas pour voir s’il avait été abattu là-bas.

Avec ce nouveau système, son supérieur aurait su que Feaster avait sorti son arme avant d’arriver sur les lieux.

La transparence qu’offrent les caméras corporelles protège non seulement les policiers contre les faux rapports d’abus de la part de la police, mais elles peuvent également dissuader de tels actes de la part des policiers.

Mais ce système ne fait pas que cela, il fournit également le maximum d’informations aux agents avant qu’ils n’arrivent sur les lieux, qu’il s’agisse d’un problème de sécurité des agents ou qu’un agent ait tiré son arme ou soit en poursuite à pied où il peut être difficile de comprendre ce que dit l’officier. Tout cela peut être transmis sans que l’officier ait à dire quoi que ce soit avant l’arrivée des renforts.

C’est une bonne décision, qui, nous l’espérons, deviendra monnaie courante dans tous les services de police.

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