La France promet d’aller de l’avant avec le laissez-passer vaccinal malgré un problème parlementaire


Une vue générale montre l’hémicycle lors du débat d’ouverture sur le projet de loi du gouvernement français visant à transformer le pass sanitaire actuel en un pass vaccin, à l’Assemblée nationale à Paris, France, le 3 janvier 2022. REUTERS/Sarah Meyssonnier

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PARIS, 4 janvier (Reuters) – Des responsables du gouvernement français se sont engagés mardi à promulguer d’ici la mi-janvier comme prévu une loi pour bloquer les personnes non vaccinées dans les lieux d’accueil, malgré le fait que la législation ait heurté un problème de procédure au Parlement du jour au lendemain.

« Le 15 janvier reste notre objectif », pour l’entrée en vigueur de la loi, a déclaré le ministre des Affaires européennes Clément Beaune à la télévision LCI.

Jusqu’à présent, la France appliquait un laissez-passer sanitaire COVID-19, ce qui signifie que pour entrer dans les restaurants, les cafés ou les cinémas ou monter à bord des trains, les gens doivent soit présenter un nouveau test négatif, soit une preuve de vaccination.

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La législation supprimera la possibilité de montrer un test négatif, interdisant ainsi aux personnes non vaccinées d’accéder aux lieux d’accueil ou aux trains.

Il a fait face à une résistance féroce de la part des militants anti-vaccination et des groupes d’extrême droite et d’extrême gauche, mais est soutenu par le gouvernement qui a la majorité au parlement.

Les discussions tendues au Parlement sur la nouvelle loi ont été interrompues lundi après minuit, après qu’une majorité de députés ont voté la suspension de la session. Les législateurs pro-gouvernementaux ont été pris par surprise et n’étaient pas présents dans l’hémicycle en nombre suffisant pour bloquer la motion.

Les chefs des différents groupes parlementaires doivent désormais fixer une nouvelle date de reprise des débats, a déclaré Annie Genevard, la vice-présidente de l’Assemblée nationale, la chambre basse du parlement.

Une fois votée à la chambre basse, la nouvelle loi doit être votée par le Sénat, avant d’entrer en vigueur le 15 janvier.

« Le ministre des Relations avec le Parlement et les parlementaires discutera du calendrier aujourd’hui. Nous pourrions avoir l’Assemblée nationale et le Parlement siégeant ce week-end pour accélérer. Nous devons aller vite », a déclaré Beaune.

Le resserrement proposé des règles a provoqué la colère des militants anti-vaccination. Certains législateurs qui soutiennent la mesure disent avoir été victimes d’agressions, notamment de vandalisme et de menaces violentes.

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Reportage de Myriam Rivet, Jean Terzian ; Ecrit par Dominique Vidalon ; Montage par Christian Lowe

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