La France maintient le référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie sur la bonne voie
Le gouvernement français poursuit les préparatifs du référendum sur l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie, malgré la décision des partis indépendantistes d’éviter le vote le 12 décembre.
En raison de la pandémie de Covid-19, le Haut-Commissariat de France a prolongé la période d’inscription des électeurs des îles périphériques qui souhaitent voter à Nouméa. C’est maintenant la fin de cette semaine.
Le mois dernier, les partis indépendantistes ont annoncé leur non-participation au troisième et dernier plébiscite après avoir demandé en vain à Paris de reporter le vote à l’année prochaine.
Les partis ont déclaré que l’impact de la pandémie sur une population kanak en deuil n’était pas propice à une véritable campagne référendaire.
La semaine dernière, les partis ont informé le gouvernement français qu’ils laissaient passer la date limite à laquelle ils devaient soumettre leur matériel de campagne officiel à la commission en charge du référendum.
Le ministre français des Outre-mer Sébastien Lecornu a réaffirmé que le référendum ne serait reporté que si la pandémie devenait incontrôlable.
Deux référendums précédents, en 2018 et 2020, avaient été remportés par des partisans anti-indépendantistes.
L’espoir présidentiel ne voit pas l’indépendance de la Nouvelle-Calédonie
Un autre haut responsable politique français en lice pour devenir président l’année prochaine a plaidé pour que la Nouvelle-Calédonie reste française.
Valérie Pécresse a dit Le Figaro elle ne voit pas la Nouvelle-Calédonie sans la France, ni la France sans la Nouvelle-Calédonie.
Pecresse sollicite la nomination des républicains de centre-droit pour briguer la présidence.
Elle a déclaré qu’en cas d’indépendance, l’avenir de la Nouvelle-Calédonie était très incertain.