La France envahit la Ruhr allemande | Otago Daily Times Nouvelles en ligne


Les chars français arrivent à Essen alors que la France envahit la vallée de la Ruhr en Allemagne, produisant du charbon et de l'acier...

Les chars français arrivent à Essen alors que la France envahit la région allemande de production de charbon et d’acier de la vallée de la Ruhr. – Témoin d’Otago, 13.3.1923

La loi martiale a été proclamée par les Français dans la région occupée de la Ruhr. Un message de Berlin indique que la communication téléphonique avec Essen est suspendue. On suppose que les premiers contingents français ont déjà occupé la poste et la gare d’Essen. L’avance commence à minuit et l’arrivée des troupes françaises à la frontière de la Ruhr est signalée une heure plus tard. On rapporte que la population allemande est calme et attend l’occupation française sans appréhension. La flottille française du Rhin participe au mouvement de la Ruhr et surveille les affluents et les canaux du Rhin. Les avis de Düsseldorf précisent qu’il n’y a pas eu d’opposition ni de manifestation au départ de la force, qui s’est déployée sur un large front. Il comprend un grand nombre de chars, de canons de campagne, de voitures blindées, de camions, de cyclistes et même de masques à gaz. Une proclamation française émise à Düsseldorf déclare que l’administration locale continuera à fonctionner. Il n’y aura pas de couvre-feu, mais le port d’armes est interdit. Seuls les employés inférieurs restent à Essen. Ils ont reçu l’ordre de ne pas aider les ingénieurs français. Lorsque les troupes sont entrées dans Essen, les rues étaient vides et les magasins et restaurants fermés.

Un gouvernement de coalition ?

M. Massey occupe incontestablement la position stratégique la plus forte. L’opinion selon laquelle l’alternative au renforcement de sa position à la Chambre est un autre appel aux électeurs a été fortement exprimée par Sir John Findlay dans une entrevue au cours de la semaine : « Les politiques des partis réformiste et libéral ont régulièrement convergé l’une vers l’autre; est maintenant bien peu de chose qui les sépare, et une sorte de concordat entre eux semble la meilleure solution à l’impasse actuelle. Je crois en tout cas que ce pays préférerait un tel concordat à une autre élection générale, qui reproduirait probablement la situation actuelle en une forme plus aggravée. » Il ne fait aucun doute que des élections générales non seulement ne sont pas souhaitées par le peuple, et encore moins par les candidats élus, et nous n’avons eu aucune hésitation à arriver à la conclusion que le Parlement concevra une méthode par laquelle une dissolution peut être évité. De plus, la méthode peut être de nature à servir les intérêts du dominion dans son ensemble. — éditorial— ODT13.1.1923

Compilé par Peter Dowden

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