JPMorgan et PNC en mêlée pour la Première République alors que la FDIC lance un appel d’offres, rapport



La Federal Deposit and Insurance Corp. (FDIC) a lancé un appel d’offres pour acheter la First Republic Bank (FRC) d’ici dimanche, JP Morgan Chase Inc. (JPM) et PNC (PNC) étant intéressés.

Clé à emporter

  • Toutes les parties intéressées par l’acquisition de First Republic doivent soumettre des offres d’ici dimanche, selon les informations de Bloomberg.
  • Les actions de la Première République ont chuté de 43% vendredi suite aux rumeurs de saisie de la FDIC.
  • La capitalisation boursière de First Republic a chuté à 650 millions de dollars.

Les deux institutions mènent les enchères pour la Première République en difficulté, que la FDIC pourrait saisir et vendre dès ce week-end, selon le Wall Street Journal.

La capitalisation boursière de la société a atteint 650 millions de dollars vendredi. Les actions ont encore chuté de 43% avant le week-end pour atteindre de nouveaux records et la valorisation de la société est en forte baisse par rapport au sommet de 39 milliards de dollars en novembre 2021.

Le prêteur basé à San Francisco a annoncé que ses dépôts avaient chuté de 40 %, soit de 100 milliards de dollars, lorsqu’il a publié ses résultats du premier trimestre le 24 avril. La crise a fait craindre pour l’avenir des opérations de la banque.

Les actions de la société ont continué de baisser pendant le reste de la semaine, les transactions étant interrompues à plusieurs reprises vendredi, au milieu d’informations selon lesquelles la FDIC était sur le point de saisir la société dès ce week-end.

Le Financial Times a rapporté vendredi que la Première République travaillait sur un plan pour empêcher l’intervention du gouvernement qui a fait monter le stock dans le pré-marché. Les conseillers auraient demandé aux banques d’acheter des obligations à des taux supérieurs au marché auprès du prêteur en difficulté, permettant à l’entreprise de réduire ses pertes.

L’acheteur potentiel JP Morgan faisait partie d’un accord de sauvetage de 30 milliards de dollars pour la Première République en mars, la banque apportant 5 milliards de dollars aux côtés de certains des plus grands prêteurs du pays.

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