Joe Biden fait la une de la presse internationale


Un peu partout dans le monde, les journaux placents Joe Biden en couverture de leur édition dominicale, saluant la fin de quatre jours de suspense et présentant un Joe Biden souriant ou conquérant qui promet de soigner les maux de l’Amérique.

La presse internationale salue la fin du suspense dans l’élection américaine et choisit très grand de mettre à sa un président élu. Le plus souvent seul, mais aussi au côté de Kamala Harris, la vice-présidente élue qui entre dans l’histoire (première femme à ce poste et première femme de couleur aussi).

Certains, comme le portugais Diário de Notícias, ne s’embarrassent pas de circonvolutions, qui titre: «C’est Biden». L’observateur, l’hebdo du dimanche britannique, avec un portrait du président élu souriant et détendu, est tout aussi direct, mais plus familier: «C’est Joe».

À peine plus de détails à la une du quotidien mexicain Uno Más Uno, qui ajoute sous son nom son nouveau titre «Président des États-Unis d’Amérique».

La Repubblica, en Italie, titre sobrement sur le ticket Biden-Harris, mais sa maquette très forte place face à face les deux colistiers vainqueurs. La victoire de Joe Biden est aussi celle de sa colistière, qui apporte sa (relative) jeunesse et son métissage dans une campagne connue par les questions de racisme et de violences policières

Le quotidien brésilien Une Tarde a écrit le nom du vainqueur sur fond de bannière étoilée en précisant «Président élu des États-Unis» et en cours sur fond bleu cet extrait du premier discours du président élu samedi soir: “Le temps est venu de mettre de côté la rhétorique guerrière, de nous regarder de nouveau les uns les autres, de nous écouter les uns les autres. Le temps est venu de soigner les maux de l’Amérique. »

C’est cette même phrase, «Il faut soigner les maux de l’Amérique», qu’a relevée le journal conservateur espagnol abc, qui met en couverture une photo de Joe Biden et Kamala Harris, lui en noir, elle en blanc, tous deux masqués, prix lors du discours du ticket gagnant samedi soir dans sa ville de Wilmington (Delaware).

Le journal portugais Público retient lui aussi cette première impression pour sa première page d’un président élu qui souhaite réunifier un pays divisé après quatre ans de présidence Trump. Il titre: «Mission: états unis».

En Grande-Bretagne, c’est le contraste entre un candidat qu’on disait fatigué et falot, et sa victoire qui est soulignée par le Dimanche Times, édition du dimanche du Fois au Royaume-Uni, avec ce titre: «Joe l’endormi réveille l’Amérique».

Autre institution de la presse britannique, le Télégraphe du dimanche, lui, présente une photo de Joe Biden et de sa femme, Jill, et fait dire au nouveau président : « Mon nom est Joe Biden et je serai président. » Dans le même registre légèrement familier, on relève cette photo d’un Biden poing serré en un quotidien le plus populaire d’Afrique du Sud.

Le Dimanche Times ne fait pas de l’élection américaine son titre principal mais légende ainsi que la photo du président élu: «Papy fait de la résistance» – Joe Biden fêtera le 20 novembre son 78e anniversaire, ce qui en fait le plus vieux président de l’histoire des États-Unis.

Le quotidien espagnol de référence El País préfère marquer le fait que Biden a gagné: «Biden l’emporte contre Trump». Et que se tourne une page populiste. “Le démocrate remporte une victoire historique qui coupe la voie à l’avancée populiste de la plus grande puissance du monde. Le président sortant refuse d’assumer le résultat.

En Arabie Saoudite, le quotidien Al-Jazirah titre «Biden ‘patron de la Maison -lanche’… et Trump: Je suis le vainqueur», marquant ainsi le fait que l’élection américaine n’a rien d’habituel. Le dépouillement a été rallongé comme jamais du fait de l’ampleur du vote par correspondance – pandémie oblige -, et le candidat déchu ne veut toujours pas concéder sa défaite.

Enfin, et c’est à noter, on n’a trouvé qu’un seul journal pour faire sa une sur la défaite de Trump plutôt que sur la victoire de Biden. Il s’agit du quotidien né en Catalogne de diffusion nationale El Periódico de Catalunya, qui montre en ombre chinoise un Donald Trump de dos, et ces lettres blanches qui balancent: «Viré». La référence à la réplique favorite du président sortant tirée de son émission de télé-réalité est cruelle, mais elle était aussi beaucoup des pancartes improvisées par les Américains qui ont manifesté leur joie samedi à l’annonce de la victoire du candidat démocrate.



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