Jacob Zuma : l’ex-président sud-africain se livre à la police


Cette décision a mis fin à des jours d’intenses spéculations sur la question de savoir si la police et l’ancien président se conformeraient à la Cour constitutionnelle du pays pour l’arrestation et l’emprisonnement de Zuma.

Zuma, qui a été président de l’Afrique du Sud de 2009 à 2018, avait jusqu’au 4 juillet pour se livrer à la police. S’il ne se présentait pas, la police avait jusqu’à la fin de mercredi pour arrêter l’homme de 79 ans et le faire venir.

Juste avant la fin du temps imparti à minuit, Zuma a été admis au centre correctionnel d’Estcourt près de son domicile dans la province du KwaZulu-Natal, selon le département des services correctionnels.

« L’ancien président d’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma a été le 7 juillet 2021, placé sous la garde des services de police sud-africains, conformément au jugement de la Cour constitutionnelle », a déclaré le porte-parole du ministère de la Police Lirandzu Themba dans un communiqué.

L'ancien président sud-africain Jacob Zuma compare son traitement par les tribunaux à l'Afrique du Sud de l'ère de l'apartheid
Zuma a été reconnu coupable d’outrage au tribunal et condamné à 15 mois de prison le 29 juin, une étape historique dans la longue saga de corruption du pays.

L’ordre découlait du refus de Zuma de comparaître devant une commission anti-corruption pour répondre à des questions sur son implication présumée dans la corruption pendant son mandat de président.

Zuma a nié à plusieurs reprises les allégations de corruption de longue date portées contre lui.
C’est un moment hautement symbolique que l’ancien président et figure clé de l’African National Congress (ANC), qui a passé dix ans en prison avec le héros anti-apartheid et ancien président Nelson Mandela, pourrait passer un temps important en prison.

Son incarcération pourrait cependant être de courte durée.

Vendredi, un juge de la Haute Cour décidera si la police aurait dû attendre pour le faire comparaître jusqu’après une audience de la Cour constitutionnelle, qui doit avoir lieu le 12 juillet, où ses avocats feront valoir les circonstances atténuantes de sa peine.

Laisser un commentaire