Jacob Zuma : l’ex-président sud-africain se livre à la police
Cette décision a mis fin à des jours d’intenses spéculations sur la question de savoir si la police et l’ancien président se conformeraient à la Cour constitutionnelle du pays pour l’arrestation et l’emprisonnement de Zuma.
Juste avant la fin du temps imparti à minuit, Zuma a été admis au centre correctionnel d’Estcourt près de son domicile dans la province du KwaZulu-Natal, selon le département des services correctionnels.
« L’ancien président d’Afrique du Sud, M. Jacob Zuma a été le 7 juillet 2021, placé sous la garde des services de police sud-africains, conformément au jugement de la Cour constitutionnelle », a déclaré le porte-parole du ministère de la Police Lirandzu Themba dans un communiqué.
L’ordre découlait du refus de Zuma de comparaître devant une commission anti-corruption pour répondre à des questions sur son implication présumée dans la corruption pendant son mandat de président.
Son incarcération pourrait cependant être de courte durée.
Vendredi, un juge de la Haute Cour décidera si la police aurait dû attendre pour le faire comparaître jusqu’après une audience de la Cour constitutionnelle, qui doit avoir lieu le 12 juillet, où ses avocats feront valoir les circonstances atténuantes de sa peine.