FedEx supprimera jusqu’à 279 postes en France


Le spécialiste américain de la livraison avait annoncé la dernière semaine de suppression de 5500 à 6300 emplois en Europe pour éviter les doublons suite au rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT.

Le spécialiste américain de livraison de colis FedEx prévoit de supprimer jusqu’à 279 postes en France dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE), après l’annonce de 5.500 à 6.300 suppressions d’emplois en Europe, at-on appris vendredi de sources concordantes.

Selon Yahya Sabri (CFDT, majoritaire), ces suppressions de postes toucheront « majoritairement les fonctions support (commercial, finances, ressources humaines, service clients …) et très peu de postes opérationnels » sur environ 6.050 salariés de FedEx Express FR (transport routier).

Environ 3.000 autres salariés de FedEx FRT (aérien) travaillent au hub de l’aéroport parisien Roissy-Charles-de-Gaulle et ne sont pas concernés par ce plan social.

Les fonctions supportent l’objectif

Une première réunion de négociation avec les organisations syndicales est prévue mercredi. Elle devrait permettre de «préciser» les modalités de ce PSE et de savoir notamment s’il s’agira de départs volontaires. Un CSE (comité social et économique) central est programmé le 1er février, a ajouté M. Sabri, des informations confirmées par la direction.

Interrogée par l’AFP, la direction de FedEx en France indique que « le plan de transformation européenne envisagé pourrait entraîner au maximum 279 suppressions de postes en France dans les équipes de certaines fonctions soutient » et qu’il « est encore trop tôt pour évoquer les modalités qui (en) découleront « .

« Nous sommes engagés à mener un dialogue ouvert et constructif » dans le « respect » des salariés, assure-t-elle.

Pour la CFE-CGC (2e syndicat) et la CAT (Confédération autonome du travail, 3e), ces 279 suppressions de postes envisagés au sein de FedEx Express FR ne sont « pas une surprise ».

Vers un autre PSE?

En revanche, au vu des annonces faites par le groupe pour l’Europe, ces deux syndicats ne cachent pas leurs craintes de « voir arriver ultérieurement un autre PSE qui pourrait concerner les fonctions opérationnelles ».

Le groupe de logistique a annoncé la suppression de 5.500 à 6.300 emplois en Europe pour éviter les doublons à la suite du rachat en 2016 du groupe néerlandais TNT.

Lors du rachat de TNT, le groupe souhaitait étendre sa filiale FedEx Express de l’autre côté de l’Atlantique, « en connectant le plus grand réseau de transport express aérien au monde avec un réseau routier européen sans équivalent et une offre de services mondiale « .

Il prévoit aujourd’hui de fusionner les réseaux aériens de FedEx Express et TNT, et de faire de Roissy son principal centre d’activité et de l’aéroport de Liège (Belgique) un centre secondaire.

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