Explosé en fumée: les jeunes adultes qui vapotent présentent un plus grand risque de symptômes de COVID – Harvard Health Blog


Le COVID-19 a balayé le monde entier, infectant des millions de personnes et entraînant des centaines de milliers de morts. Des ressources substantielles ont été investies dans la compréhension de la vulnérabilité individuelle afin de protéger les personnes les plus exposées. L’âge est le facteur de risque le plus souvent cité; 75% des décès aux États-Unis concernent des personnes de plus de 65 ans, tandis que les plus jeunes présentent généralement des symptômes plus légers. En plus de l’âge, les Centers for Disease Control ont dressé une liste de facteurs de santé qui augmentent la vulnérabilité, dont la plupart sont des troubles chroniques qui altèrent généralement l’état de santé. Le plus simple modifiable Le facteur de risque d’infection sévère au COVID-19 est la consommation de substances par inhalation par le tabagisme ou le vapotage.

Le vapotage et le tabagisme augmentent le risque de symptômes du COVID chez les jeunes adultes

Une nouvelle étude publiée dans le Journal de la santé des adolescents a utilisé des données nationales pour estimer le bilan du tabagisme et du vapotage sur le risque de COVID-19 chez les jeunes adultes. L’équipe a constaté que dans l’ensemble, près d’un jeune adulte sur trois âgé de 18 à 25 ans aux États-Unis est à risque accru, bien que ce nombre tombe à un sur six parmi ceux qui ne fument pas et ne vapotent pas. En d’autres termes, le tabagisme et le vapotage doublent le nombre de jeunes adultes dans la catégorie à risque.

La catégorisation des risques est plus qu’une préoccupation théorique. Le tabagisme et le vapotage provoquent tous deux des lésions pulmonaires qui menacent la réserve pulmonaire. La consommation de substances peut également affaiblir le système immunitaire, ce qui réduit la capacité de combattre l’infection. Une étude récente a révélé que les adolescents et les jeunes adultes qui fument et vapotent étaient cinq fois plus susceptibles de signaler des symptômes du COVID-19 et sept fois plus susceptibles d’avoir un diagnostic, par rapport à leurs pairs. Une analyse combinée utilisant des données provenant de plusieurs études a révélé que parmi les personnes infectées par le COVID-19, celles ayant des antécédents de tabagisme étaient deux fois plus susceptibles d’avoir une progression de la maladie.

La prise de risque pendant l’adolescence pourrait signifier un risque plus élevé de COVID

Pendant l’adolescence et le jeune âge adulte, les cerveaux en développement sont câblés pour rechercher d’importantes récompenses neurologiques, ce qui entraîne la prise de risque associée à cette étape de la vie. La plupart des jeunes adultes jouissent d’une bonne santé et d’une réserve physiologique solide, ce qui leur permet de tolérer les insultes de la consommation de substances sans impact notable, jusqu’à ce que les effets cumulatifs s’accumulent à l’âge adulte moyen – ou du moins c’était généralement le cas avant le COVID-19 pandémie.

Contrairement à d’autres facteurs de risque de maladie grave à COVID-19, le tabagisme et le vapotage augmentent également intrinsèquement le risque de transmission du virus respiratoire. Le tabagisme et le vapotage sont souvent des activités sociales pour les jeunes adultes. Les deux impliquent une expiration forcée, ce qui peut propulser des gouttelettes qui transportent les particules virales plus loin que la respiration au repos. Le gouvernement canadien recommande que les gens restent à six pieds l’un de l’autre et évitent de partager des produits, bien que les gens qui se réunissent pour fumer ou vapoter peuvent ne pas adhérer aux directives gouvernementales. Il va sans dire que fumer et vapoter sont incompatibles avec le port d’un masque. Ces facteurs se combinent pour constituer une menace réelle dans les endroits où les jeunes se rassemblent – y compris les collèges et les universités. Les écoles seraient intelligentes d’instituer des règles strictes sans fumée et de vapotage et de les appliquer vigoureusement dans le cadre d’un plan de confinement du COVID-19.

Les jeunes peuvent être trop confiants quant aux risques pour la santé

Les jeunes ont tendance à surestimer leur propre capacité à contrôler une situation et à se considérer comme invincibles; beaucoup sont enclins à penser qu’ils pourront arrêter de fumer quand ils le souhaitent. Un peu de confiance supplémentaire peut être utile lors de la transition vers l’âge adulte, même si elle est basée sur une mauvaise évaluation de ses propres capacités. Mais la même tendance peut poser de réels problèmes dans cette pandémie. L’idée que les jeunes sont à l’abri du COVID-19 est inexacte; selon un premier rapport du CDC, une personne sur cinq âgée de 20 à 44 ans infectée est hospitalisée et 2 à 4% nécessitent un traitement dans une unité de soins intensifs. La meilleure chose que nous pouvons faire pour les jeunes est de promouvoir des informations précises sur leurs risques réels. Plus que tout autre groupe, les jeunes adultes capables d’arrêter de fumer et de vapoter ont le pouvoir d’aplatir leurs propres courbes de risque.

Soutenir les jeunes qui veulent arrêter de vapoter et de fumer

Les parents et les professionnels de la santé ont également un rôle à jouer ici. De nombreux jeunes qui utilisent des produits de vapotage ont sérieusement envisagé d’arrêter, mais les tentatives ne tiennent pas toujours. Le vapotage est si nouveau que les traitements spécifiques n’ont pas encore été rigoureusement testés, mais il existe des traitements efficaces pour les troubles liés à l’usage de la nicotine. Les professionnels de la santé peuvent prescrire des médicaments qui aident à soulager les symptômes de sevrage et à prévenir les fringales, et les conseillers peuvent fournir un soutien pendant le processus. Les parents peuvent aider en encourageant leurs enfants à obtenir de l’aide. Pour les personnes qui essaient d’arrêter de consommer de la nicotine, un peu d’aide peut aller très loin.

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