En savoir plus sur la vie d’enfant à San Francisco – Pionnier du comté de Tillamook


De Charles McLaughlin
Je reprends ici, les gars et les filles, en train de parler de ce que c’était que de vivre à San Francisco.

Eh bien, contrairement au poète Rod McKuen, Stanyan Street n’a eu aucun chagrin pour moi. Vivre sur Stanyan était la « Yellow Brick Road » qui menait directement au stade Kezar et au « Oz » qu’est le Golden Gate Park, tout en remontant la rue, on se dirigeait vers la charmante forêt d’eucalyptus qui couvrait les collines au sud de Carl Street. Et, mes amis, dans peu de temps, je vous dirai pourquoi un voyage dans la forêt d’eucalyptus en amont de notre appartement à San Francisco m’a conduit au coin de la forêt appelé Oregon. Mais d’abord, parlons un peu du Golden Gate Park et de ses nuances. À la réflexion, permettez-moi de préparer le terrain en décrivant ce qui se trouvait entre la forêt enchanteresse et le parc (je mets toujours en majuscule « Parc » par révérence éternelle !)

Au coin sud-ouest de Stanyan et Carl, juste à une porte de l’appartement de grand-père et grand-mère se trouvait un Deli italien appartenant à un type nommé Caselli. Il y avait des saucisses et des trucs suspendus au plafond et toutes sortes de friandises comestibles, ainsi qu’un beau jeune garçon qui y travaillait et qui a fini par épouser la sœur cadette de ma mère, ma tante Mary (voir photo).

Grand-père et grand-mère Seymour

Il s’appelait Joe Caselli et était le fils du propriétaire de la charcuterie. Cela s’est avéré être une bonne affaire pour les enfants McLaughlin car nous pouvions y aller à tout moment et grappiller de la nourriture gratuite quand nous avions faim. Au coin de la rue Carl, à environ un demi-pâté de maisons à l’ouest, se trouvait un magasin Mom and Pop Candy qui présentait des étagères pleines de bonbons au chocolat de toutes sortes…. dalles, barres, gouttes, boules, cassants, vous l’appelez ! Et le tout assez bas pour que des enfants comme nous puissent voir et choisir tout ce pour quoi nous voulions dépenser nos centimes ou nos centimes. À cette époque, un sou ou même un sou devait faire beaucoup pour un enfant parce que l’économie se remettait encore de la Grande Dépression et que les allocations pour enfants ne connaissaient pas de tendance à la hausse. Les adultes qui avaient connu des temps morts pendant la dépression recommençaient à sourire et à espérer pour l’avenir sous la direction du président sans doute le plus aimé de l’histoire américaine : Franklin Delano Roosevelt, le seul président à avoir été réélu quatre fois ! Oui, Monsieur, quatre fois ! Et s’il n’était pas mort lors de son dernier mandat, il aurait probablement pu remporter un cinquième mandat ! Ses «Fireside Chats» à la radio étaient un moment de rassemblement dans chaque foyer autour de leurs belles vieilles radios superhétérodynes Zenith ou Philco pour l’écouter parler. Et il a parlé d’un ton de voix qui vous donnait l’impression que grand-père vous parlait doucement dans votre propre salon. Il était aussi inspirant, car il était paralysé par la polio et ne pouvait se tenir debout qu’en portant des bretelles et en se tenant fermement à un podium. Il nous ressemblait donc plus qu’à un politicien d’élite arrogant et indifférent qui nous prêchait depuis une lointaine tour d’ivoire.

Pardonnez cette suite brutale. Je reviens à mon histoire maintenant :

Tout au long de la journée et jusque tard dans la nuit, la voiture « N » a couru au coin de Stanyan et Carl, s’arrêtant de temps en temps pour prendre des passagers payants en route vers Market Street via le Sunset Tunnel. C’était une aubaine pour les petits garçons coquins et non payants qui aimaient s’accrocher au « attrape-vache » à l’arrière de la voiture et descendre librement Carl dans et à travers le tunnel et déposer de l’autre côté, pas trop loin du centre-ville. Ensuite, nous pourrions aller au théâtre et regarder un film ou aller à l’Embarcadero pour des glaces et d’autres choses amusantes. Vous pourriez bien demander « Cela loin de chez vous, sans être accompagné de parents ou d’un chaperon et sans crainte d’un acte criminel? » Ouais. C’était comme ça à l’époque, mes amis.

Le centre-ville était cosmopolite, rempli de boutiques de type haut de gamme, de grands hôtels et de femmes vêtues de fourrures, de chapeaux et de talons scandaleux et d’hommes vêtus de chapeaux derby, de cravates à petits nœuds et de gilets qui avaient de petites poches pour ranger les montres. (Les horlogers n’avaient pas ‘ t semblait avoir découvert le poignet à l’époque, du moins sur Market Street à San Francisco !) Oh, et je devrais mentionner que tout le monde semblait avoir un parapluie ouvert ou fermé et suspendu au creux de son bras !

Les hommes portaient aussi des chaussures brillantes. Leurs chaussures étaient brillantes parce qu’à l’époque il y avait des stands de cirage de chaussures ici et là et les gars étaient assis là à lire le San Francisco Chronicle pendant qu’un pauvre type faisait un numéro sur leurs chaussures Florscheim avec son chiffon à chaussures ciré. Les chaussures Florscheim ont été inventées par un mec allemand à la fin des années 1800 et il a gagné des millions de dollars en les vendant partout. En fait, voici une information pour vous : Michael Jackson portait toujours des chaussures Florscheim lorsqu’il dansait, même lorsqu’il exécutait sa fameuse routine Moonwalk !

Nous parlerons davantage de San Francisco du point de vue d’un enfant dans le prochain numéro.

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