Diacre reste « déterminée » et dénonce une « opération de déstabilisation »


Alors que les dernières rumeurs annonçaient un licenciement, Corinne Diacre serait «déterminée à mener sa mission» à la tête des Bleues.

Par Le Figaro avec l’AFP

Publié mis à jour

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Corinne Diacre. Federico Pestellini / PANORAMIQUE

Laneuse sélection Corinne Diacre, critiquée par plusieurs internationales, se dit «développer mener à mener (sa) mission» au Mondial-2023 avec l’équipe de France en dépit d’une «opération de déstabilisation», dans un communiqué transmis mercredi à l’AFP.

«Au regard du déchaînement honteux médiatiquement de ces derniers jours, je souhaite néanmoins réaffirmer publiquement (…) que je suis amené à mener ma mission à bien et, surtout, à faire honneur à la France lors de la prochaine Coupe du monde» cet été en Australie, affirme la patronne des Bleues à la veille d’un comité exécutif fédéral où son avenir sera évoqué.

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Diacre, en poste depuis 2017 et sous contrat jusqu’à l’été 2024, est visée par des critiques de cadres de l’équipe de France, parmi requérant la capitaine Wendie Renard et les attaquantes vedettes Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani, qui ont décidé de se mettre en retrait de la sélection.

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«Depuis plus de dix jours, je fais l’objet d’une campagne de dénigrement qui est stupéfiante par sa violence et sa malhonnêteté. Mes détracteurs n’hésitent pas — sans s’embarrasser de la vérité — à s’attaquer à mon intégrité personnelle et professionnelle, à quatre mois de la Coupe du monde», affirme la technicienne dans le communiqué transmis par son avocat, Christophe Ayela.

«Je ne me laisserai pas atteindre par cette opération de déstabilisation, qui ne prend pas en compte mon bilan sportif, et qui a pour seul objectif un règlement de compte personnel», assène l’ancienne entraîneuse de l’équipe masculine de Clermont (L2).

Laneuse sélection affirme avoir «décidé de ne pas y répondre» dans un premier temps, au nom de «l’intérêt de l’équipe nationale» et dit avoir «enduré, non sans ressentir une grande souffrance, l’étalage des calomnies, des contrevérités et des ambitions des uns et des autres». Diacre a été auditionnée mardi, selon son avocat, par les membres de la commission fédérale dont fait partie Jean-Michel Aulas, le patron de l’Olympique lyonnais, lequel a laissé transparaître son souhait de la voir partir de ces derniers jours.

«Je remercie monsieur Jean-Michel Aulas de m’avoir, au regard des éléments d’information d’ores et déjà recueillis par la commission, assuré qu’il était prêt à revenir sur ses propos publics en considérant désormais la situation avec objectivité et impartialité», affirme-t-elle. Le comité exécutif de la Fédération française de football, où siège M. Aulas, se réunit jeudi à Paris pour évoquer notamment l’avenir de Diacre à la tête des Bleues.

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« Nécessaire pour préserver ma santé mentale »

Pour rappel, tout s’est accéléré le 24 février lorsque Wendie Renard, capitaine des Bleues, a annoncé sa «mise en retrait de la sélection» afin de « préserver sa santé mentale ». Rapidement soutenu, en France ou à l’international, d’autres coéquipières comme Kadidiatou Diani et Marie-Antoinette Katoto ont décidé de suivre leur capitaine, et ce, à quelques mois du début de la Coupe du monde (20 juillet-20 août 2023 ). Un petit groupe de travail composé de Jean-Michel Aulas, Marc Keller, Aline Riera et Laura Georges devrait les conclusions lors du prochain Comex qui aura lieu ce 9 mars.

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