Des manifestants demandent au PDG d’Air Canada de faire ses valises




MONTRÉAL – Une centaine de manifestants réclament le départ du PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, après avoir subi la pluie de novembre pour manifester devant le siège social de la compagnie à Montréal cet après-midi.

Les manifestants exhortent le conseil d’administration de la plus grande compagnie aérienne du pays à respecter son plan linguistique et à critiquer le directeur général unilingue pour son manque de français.


Les défenseurs de la langue française protestent contre l'incapacité du directeur général d'Air Canada, Michael Rousseau, à parler français devant le siège social de la compagnie aérienne lors d'une manifestation à Montréal, le samedi 13 novembre 2021. Environ 100 manifestants demandent le départ du PDG d'Air Canada, Michael Rousseau, la pluie de novembre pour manifester cet après-midi devant le siège social de l'entreprise à Montréal.  LA PRESSE CANADIENNE/Ryan Remiorz

Les défenseurs de la langue française protestent contre l’incapacité du directeur général d’Air Canada, Michael Rousseau, à parler français devant le siège social de la compagnie aérienne lors d’une manifestation à Montréal, le samedi 13 novembre 2021. Environ 100 manifestants demandent le départ du PDG d’Air Canada, Michael Rousseau, la pluie de novembre pour manifester cet après-midi devant le siège social de l’entreprise à Montréal. LA PRESSE CANADIENNE/Ryan Remiorz

Marie-Anne Alepin, présidente de la Société Saint-Jean-Baptiste qui a organisé la manifestation, affirme que le fait qu’un unilingue anglophone puisse atteindre les plus hauts échelons d’une grande entreprise québécoise « défie l’entendement ».

Rousseau a déclenché un tollé il y a une semaine et demie sur son incapacité à parler la langue commune et la langue officielle du Québec.

À la suite d’un discours presque entièrement en anglais à la Chambre de commerce de Montréal le 3 novembre, le PDG a déclaré aux journalistes qu’il n’avait pas besoin d’apprendre le français pour se débrouiller à Montréal.

Ses paroles ont déclenché une réaction généralisée et ont incité Rousseau à s’excuser le lendemain, ajoutant plus tard qu’il avait embauché un tuteur privé.

Le plan linguistique d’Air Canada — une ancienne société d’État qui relève de la Loi sur les langues officielles — précise que le transporteur est « fier d’offrir des services dans les deux langues officielles et de faire preuve d’un véritable leadership parmi les grandes entreprises canadiennes dans la promotion du bilinguisme ».

Ce rapport de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 13 novembre 2021.

Laisser un commentaire